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Comparution de la présumée gardienne empoisonneuse

Comparution de la présumée gardienne empoisonneuse
Undated file photo of a general view of police tape. Planned cuts by police forces fall £500 million short of the savings needed, Whitehall's spending watchdog warned today.
PA
Undated file photo of a general view of police tape. Planned cuts by police forces fall £500 million short of the savings needed, Whitehall's spending watchdog warned today.

Une femme de Kitchener, à l'ouest de Toronto, qui est accusée d'avoir empoisonné au moins deux enfants qu'elle gardait, comparaît en cour, mercredi matin, pour répondre à des accusations de voies de fait graves et d'avoir administré un produit nocif.

L'accusée devra rester en détention jusqu'à sa prochaine comparution le 12 août, cette fois par vidéo-conférence.

Selon la police, Christine Allen, qui utilisait aussi le nom Christine Keilbar, aurait fait avaler aux deux victimes des gouttes pour les yeux appelées tétrahydrozoline, un produit en vente libre.

La mère de l'une des présumées victimes, Samantha Leblanc, affirme qu'elle hébergeait l'accusée chez elle en mars dernier, lorsque son fils de deux ans, que Christine Allen gardait, est tombé malade. Mme Leblanc affirme que l'accusée, qui a elle-même des enfants qui sont sous la garde de son ex-époux, était son amie et qu'elle n'avait pas de domicile à l'époque.

La police a lancé une enquête après que le petit Decklyn eut été hospitalisé en mars dernier, à cause de « symptômes sévères » comme de la basse pression et des troubles respiratoires. Il avait dû retourner à l'hôpital à deux autres reprises, a indiqué Mme Leblanc.

Les enquêteurs ont identifié un autre garçon de moins de cinq ans qui était gardé par l'accusée et qui avait dû lui aussi être hospitalisé durant plusieurs jours pour des « symptômes similaires » en juillet 2010.

D'autres victimes?

L'accusée avait une garderie à domicile de 2009 à 2011, d'où les craintes de la police qu'il puisse y avoir d'autres victimes.

Les enquêteurs appellent les résidents à communiquer avec eux s'ils ont des indices.

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