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Vaste chasse à l'homme en Irak

Vaste chasse à l'homme en Irak
Radio-Canada

Les forces irakiennes sont à la recherche de centaines de détenus, dont plusieurs membres d'Al-Qaïda, qui se sont évadés lundi lors d'attaques menées contre deux prisons de Bagdad.

Une soixantaine de personnes ont été tuées lors des deux assauts coordonnés menés contre la prison d'Abou Ghraib et de Taji par un groupe armé qui se réclame d'Al-Qaïda.

Le groupe qui se fait appeler « l'État islamique en Irak et au Levant » a revendiqué les deux attaques dans un communiqué publié sur Internet. Selon l'organisation, « plus de 500 Moujahidines ont été libérés » lors de l'opération « planifiée depuis des mois ».

Selon un membre de la commission de la Sécurité irakienne, plusieurs des évadés en fuite seraient de hauts responsables du réseau terroriste Al-Qaïda, condamnés à mort par la justice irakienne.

Lundi, un porte-parole du ministère de la Justice a déclaré que 108 évadés avaient été repris, sans toutefois préciser combien ont réussi à s'évader lors des assauts de lundi.

Deux thèses

Selon un haut responsable de la sécurité irakienne, des émeutes auraient d'abord été déclenchées à l'intérieur des murs des deux prisons avant que les assaillants ne réussissent à pénétrer à l'intérieur des murs.

« Selon nos premières informations, des émeutes ont d'abord éclaté dans les prisons puis des détenus ont pris des armes aux gardes et donné le signal aux groupes armés qui attendaient à l'extérieur », a relaté le responsable à l'Agence France-Presse.

Le ministère de l'Intérieur irakien croit plutôt que les attaques ont commencé par des tirs de mortiers et de roquettes sur les prisons avant que des kamikazes forcent les enceintes en faisant exploser des voitures piégées.

D'après Hakim Al-Zamili, un membre de la commission de Sécurité et de Défense au Parlement, aucun détenu n'aurait réussi à s'évader de la prison de Taji.

La prison d'Abou Ghraib abrite quant à elle 10 000 détenus. C'est la plus grande prison d'Irak.

Selon le député Al-Zamili, les « terroristes » évadés vont tenter de gagner la Syrie pour rejoindre leur organisation avant de revenir en Irak pour se livrer à de nouveaux attentats.

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