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Bébé royal : la duchesse Kate admise à la maternité

Bébé royal : la duchesse Kate admise à la maternité

Kate Middleton, épouse du prince William, a été admise à la maternité pour accoucher.

La duchesse de Cambridge est arrivée avant 6 h du matin, heure locale, à l'hôpital St. Mary, à Paddington, dans l'ouest de Londres, où le prince William est lui-même né en 1982. Son époux l'accompagnait.

Le couple aurait été transporté en automobile, sans escorte policière et aurait accédé à l'hôpital par une porte latérale, évitant ainsi les médias, qui campent devant l'entrée depuis le 1er juillet. Le palais de Buckingham n'a confirmé leur arrivée que 90 minutes plus tard.

La duchesse de Cambridge devrait accoucher dans l'aile Lindo de l'hôpital, là où la princesse Diana a aussi donné naissance à ses fils William et Harry. Les chambres de cette partie de la maternité coûtent au minimum 5000 livres (7900 $CA) la nuit.

Le porte-parole du couple a affirmé que tout se déroulait normalement.

Un prince ou une princesse?

On ignore encore le sexe du bébé, qui sera le troisième dans l'ordre de succession pour le trône de Grande-Bretagne, après son grand-père, le prince Charles, et le prince William. Le royaume a en effet décidé d'abroger la règle de primogéniture masculine qui régissait jusqu'ici la loi successorale.

Les preneurs de paris privilégient une fille depuis que Kate avait déclaré en mars : « Merci, je le prendrai pour ma f... » (« Thank you, I'll take this for my d... ») après avoir reçu un ours en peluche des mains d'un admirateur.

Des fonctionnaires royaux ont confirmé que l'enfant serait appelé Son Altesse le prince ou la princesse royal(e) de Cambridge.

Le difficile choix d'un prénom

Concernant le prénom, les parieurs ont la préférence pour Alexandra pour une fille, devant Charlotte et Diana, en hommage à la mère de William, décédée à Paris dans un accident de voiture en 1997.

George a leurs faveurs pour un garçon, devant James.

Le prénom du bébé royal pourrait cependant prendre du temps avant d'être rendu public. L'annonce de celui du prince William avait ainsi mis plus d'une semaine.

Après l'accouchement, les commentateurs pensent que Kate ira se reposer quelque temps dans la résidence de ses parents, dans le village de Bucklebury, à 80 kilomètres à l'ouest de Londres.

Le couple, qui vit dans un cottage situé dans le nord du pays de Galles, où se trouve la base de rattachement de William, élira ensuite résidence dans l'appartement 1A du palais de Kensington, à Londres, où William a grandi.

La rénovation de l'appartement, qui coûtera un million de livres (1,58 million de dollars canadiens), doit être achevée cette année.

Accouchement naturel

Selon des sources proches du palais royal, Kate Middleton a opté pour un accouchement naturel aux côtés du prince William, qui devrait se prévaloir de son congé de paternité de deux semaines de son emploi de pilote d'hélicoptère de la Search and Rescue.

Pippa, la soeur de Kate, et sa mère Carole, devraient être également présentes au moment de l'accouchement. La reine Élisabeth II sera l'une des premières informées de la naissance.

C'est le médecin Marcus Setchell, l'ancien gynécologue de la reine, qui accompagnera l'accouchement de la nouvelle mère.

Kate, qui a dû être hospitalisée au début de sa grossesse en raison de violentes nausées matinales, a fait sa dernière apparition publique le 15 juin à l'occasion de la cérémonie militaire de la « parade du drapeau » organisée en l'honneur de l'anniversaire officiel de la reine.

Un événement hautement protocolaire

Comme tout événement entourant la monarchie, un protocole a été prévu par le palais de Buckingham.

Le prince William appellera la reine sur une ligne privée et cryptée pour l'informer de la naissance de son arrière-petit-fils ou arrière-petite-fille. Au même moment, le secrétaire particulier du couple informera le premier ministre David Cameron, d'autres membres du cabinet et l'archevêque de Canterbury.

Des officiers du palais de Buckingham communiqueront avec les 54 chefs d'État du Commonwealth, de l'Écosse, de l'Irlande du Nord et du pays de Galles. À Londres, un avis officiel sera affiché sur un chevalet aux portes du palais de Buckingham, pour informer la population.

La naissance du bébé royal doit également être soulignée par une salve de 62 coups de canon de la tour de Londres et un spectacle de lumières le long de la Tamise.

L'organisation responsable de la promotion de Londres a par ailleurs annoncé que la grande roue de la capitale, The London Eye, serait illuminée en rouge, blanc et bleu après l'annonce de la naissance de l'enfant.

Un bébé fort attendu

C'est en décembre dernier que le couple avait annoncé la nouvelle.

La naissance de l'enfant royal suscite l'attention de la planète entière, après le somptueux mariage du couple en avril 2011 qui les a propulsés au rang de vedettes. Près de 2 milliards de personnes avaient regardé la retransmission de la cérémonie.

Première roturière à épouser un prince aussi proche du trône en plus de 350 ans, la duchesse de Cambridge est devenue une icône de mode et ses tenues, très copiées, font l'objet de nombreux commentaires dans les médias.

Les analystes estiment que l'engouement autour du bébé pourrait générer des retombées de l'ordre de 240 millions de livres (380 millions de dollars canadiens) pour l'économie britannique, grâce au tourisme et à la vente de souvenirs.

Changement dans les règles de succession

Le Parlement britannique a approuvé le changement de la loi de succession pour que les premiers-nés du roi ou de la reine d'Angleterre accèdent au trône, quel que soit leur sexe. Les 16 pays membres du Commonwealth qui reconnaissent la reine comme chef d'État ont donné leur accord.

Au Canada, le ministre du Patrimoine, James Moore, a déposé un projet loi à cet effet à la Chambre des communes en janvier dernier. Ce changement peut se faire sans amendement à la Constitution.

Les provinces ne pourront pas se prononcer sur cette décision. Le gouvernement justifie sa décision d'abord en se basant sur l'avis des avocats du Conseil privé et du ministère de la Justice qui soutiennent qu'il ne s'agit pas d'un amendement constitutionnel à la charge de la reine (les prérogatives royales exercées au Canada).

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