Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

« Notre développement commence » - Tagliani

« Notre développement commence » - Tagliani

Alexandre Tagliani a fini le week-end de Toronto avec un top 10. Encourageant, après un début de saison frustrant. Et l'équipe peut (enfin) s'offrir des essais avant les prochaines courses.

Un texte de Philippe Crépeau

Le pilote du Québec a du mal à se débarrasser de cette lassitude qui le mine, après les soucis que l'équipe a vécu depuis le début de la saison. Le constat est simple: les pneus 2013, plus durs, obligent les équipes à refaire leurs calculs, et Bryan Herta Autosport y a perdu beaucoup de plumes.

« Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que nous avons de la difficulté à répliquer ce qu'on faisait l'an dernier sur tous les circuits où on va, les pneus nous donnent une grosse difficulté, explique Tagliani à Radio-Canada Sports. Il faut trouver une façon d'adapter la voiture aux nouveaux pneus pour aller aussi vite que l'an dernier. C'est ça qui fait la grande différence. Mais c'est encore difficile de les comprendre.

« La déception a été grande de ne pas pouvoir faire comme l'an dernier. Le problème, c'est qu'on a pensé qu'on pouvait refaire les mêmes performances de l'an dernier, sans faire trop de développement, admet-il. On voit où on a des problèmes, où on perd, mais on n'est pas capable de faire en sorte que la voiture ne dérape pas, ne brûle pas ses pneus, et quand tu n'as qu'une pratique, c'est presque mission impossible. »

Le top 10 de Tagliani dans la deuxième course sur le circuit urbain de Toronto, son deuxième de la saison (après celui de St-Petersburg), a donné un coup de pouce à l'équipe.

« Ça m'a soulagé un peu, admet-il. Il faut accumuler des points, faire des top 10 quand on peut les faire, capitaliser quand on va pouvoir en faire. Pour la prochaine course (à Mid-Ohio), ce qui est bien, c'est que les pneus sont les mêmes que ceux de l'an dernier. Les pneus de 2013 pour circuit routier sont identiques à ceux de l'an dernier. Ce qui n'est pas le cas pour les circuits de ville. Or, on a qualifié 4 à Mid-Ohio en 2012, et il ne devrait pas avoir de problème au niveau de garder de la stabilité d'une année à l'autre. On pourra utiliser les données de l'an dernier, et c'est pour cela que j'ai hâte. »

Alexandre Tagliani a aussi une autre source de motivation. Il a trouvé du budget supplémentaire afin d'aider l'équipe.

« Je suis persuadé que ça va aller mieux à partir de maintenant, car pour nous, le développement commence maintenant. On va tester à Mid-Ohio, on va tester à Sonoma. J'ai mis beaucoup d'énergie à aller du financement, notamment avec ma course NASCAR à Trois-Rivières. C'est sûr que c'est un peu tard, mais j'ai sauvé des sous pour envoyer l'équipe faire du développement à Mid-Ohio et à Sonoma. On fera des essais le mercredi avant le week-end de course, et ça va vraiment aider.

« Au niveau commercial, ça va bien, les commanditaires vendent et font de l'argent. C'est au niveau technique qu'on a eu des défis. Maintenant, avec les circuits routiers, ce sera plus stable par rapport à l'an dernier. J'ai vraiment hâte de voir. Plus de choses vont être similaires à l'an dernier, moins il y aura de chambardement dans l'équipe lors d'un week-end. Ce sera le "fun" de pouvoir tourner avant les courses, car je n'ai pas testé nulle part jusqu'à maintenant. »

Alexandre Tagliani sera donc en piste sur le circuit de Lexington mercredi 31 juillet, juste avant le week-end de course de l'épreuve du Indy 200 de Mi-Ohio, le 4 août.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.