Le Bangladesh a adopté lundi une nouvelle loi encadrant le travail qui vise à améliorer les droits des salariés, les autorisant notamment à former librement des syndicats, après l'effondrement d'un immeuble d'ateliers textiles qui a tué plus de 1100 personnes en avril dernier.
La législation prévoit la constitution d'un fonds chargé d'améliorer le niveau de vie des salariés. Les entreprises devront déposer 5 % de leurs bénéfices annuels dans un fonds d'assistance.
Elle prévoit également que les syndicalistes ne puissent plus être mutés après un mouvement social.
Ce texte est présenté comme une étape cruciale dans la lutte engagée contre l'exploitation dans un pays qui compte 4 millions de travailleurs textiles.
Des opposants au texte jugent qu'il est loin d'être satisfaisant et accusent le gouvernement de l'avoir rédigé à la hâte pour faire plaisir aux sociétés étrangères qui ont installé leurs ateliers de confection au Bangladesh.
Reuters