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David Dulac dit avoir voulu « exagérer le non-sens » avec son projet

David Dulac dit avoir voulu « exagérer le non-sens » avec son projet

David Dulac, cet ex-étudiant en arts visuels de l'Université Laval accusé de menaces de mort et de lésions corporelles à l'endroit d'enfants, a témoigné vendredi matin à son procès au palais de justice de Québec.

Le jeune homme, accusé d'avoir projeté de battre et kidnapper des enfants, a défendu sa démarche, qu'il a qualifiée « d'artistique », en disant qu'il cherchait une idée plus ou moins sensée. Il a raconté que son professeur lui avait donné la liberté de choisir un projet s'inspirant du réel ou du fictif. David Dulac a dit avoir voulu « exagérer le non-sens » avec son projet.

Il a aussi fait valoir qu'il voulait « contester le système institutionnel de sélection » des oeuvres lors de l'exposition des finissants de sa promotion.

L'accusé a répondu lentement aux questions lors de son interrogatoire, d'une voix très faible, devant une salle d'audience bondée. En matinée, une trentaine de personnes, dont plusieurs étudiants, patientaient devant la salle d'audience du palais de justice de Québec pour assister au témoignage de David Dulac.

Les plaidoiries ont commencé en matinée, après le témoignage de l'accusé.

Jeudi, à l'ouverture du procès de David Dulac, une ancienne camarade d'études, Anne D'Amour, a raconté comment elle a été ébranlée après avoir pris connaissance du projet de fin d'études de David Dulac.

Anne D'Amour a dit qu'elle s'était inquiétée et ne savait pas si le projet du jeune homme était réalisable ou pas.

En contre-interrogatoire, deux enseignants ont affirmé ne pas avoir été surpris du projet controversé de David Dulac, et que ce dernier posait des gestes qui s'inscrivaient dans le cadre de sa démarche artistique

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