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Contamination de la Chaudière : la municipalité de Saint-Georges fait ses propres tests

Contamination de la Chaudière : la municipalité de Saint-Georges fait ses propres tests

Considérant que les résultats préliminaires des tests effectués par le ministère de l'Environnement dans la rivière Chaudière ne reflètent pas nécessairement la réalité au sujet de la qualité de l'eau, la municipalité de Saint-Georges, en Beauce, a décidé d'effectuer ses propres analyses.

Le directeur général adjoint de Saint-Georges, Claude Poulin, a fait savoir que les premiers échantillons seront prélevés vendredi près de la prise d'eau de la municipalité. Les tests seront effectués en profondeur, tient à préciser M. Poulin.

En procédant de la sorte, la municipalité estime qu'elle aura un portrait plus juste de la situation au sujet de la présence d'hydrocarbures dans la rivière Chaudière. « Eux autres, c'est des échantillons en surface qu'ils prennent. Nous, ce qu'on veut voir, c'est : est-ce qu'il y en a en profondeur, où notre prise d'eau potable », explique M. Poulin.

Ce dernier est d'avis que la municipalité de Saint-Georges recevra les résultats de ses propres tests plus rapidement que ceux qui ont été fournis jusqu'à maintenant par le ministère de l'Environnement.

« Ce qu'on a eu des analyses très partielles [...], c'est toujours le résultat de l'échantillonnage du ministère qui nous parvient deux à trois jours après. Donc, on est toujours deux à trois jours en retard », déplore le directeur général adjoint de Saint-Georges.

Radio-Canada a obtenu jeudi les premiers résultats des tests effectués par le ministère de l'Environnement dans la rivière Chaudière, à Saint-Georges. Les résultats partiels proviennent d'échantillons prélevés en amont du barrage Sartigan, le 7 juillet, soit plus de 24 h après la tragédie de Lac-Mégantic. Ils indiquent que les concentrations d'hydrocarbures sont supérieures à la norme en aval et en amont de Saint-Georges.

Au ministère de l'Environnement, on qualifie la situation de préoccupante, mais on estime que les taux n'ont rien d'alarmant pour le moment.

Dépendamment des résultats qu'elle obtiendra, la municipalité de Saint-Georges pourrait demander au courant de la semaine prochaine l'autorisation pour rouvrir sa prise d'eau potable dans la rivière Chaudière.

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