Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une Ontarienne poursuivie par le CN, après la mort de son fils

Une Ontarienne poursuivie par le CN, après la mort de son fils

Une mère de famille dit qu'elle est « choquée » d'avoir à faire face à une poursuite d'un demi-million de dollars de la part du Canadien National (CN), qui allègue que son fils de 22 ans est « complètement responsable » d'une collision avec un train.

Le jeune homme a succombé à ses blessures après l'accident, survenu il y a deux ans. Par ailleurs, six passagers du train VIA qui l'a happé avaient été blessés.

John Jobson était au volant d'une camionnette le 29 juillet 2011, lorsqu'il a été happé par le train de passagers à Glencoe, au sud de London.

Le CN, qui est propriétaire des rails, allègue dans sa poursuite que le jeune homme était un mauvais conducteur, qu'il allait trop vite au moment de la collision et qu'il avait omis de s'arrêter au passage à niveau. La compagnie soutient qu'elle a dépensé beaucoup d'argent pour réparer la voie ferrée, après le déraillement du train VIA, et demande un dédommagement.

Sa mère Sharon Jobson est visée par la poursuite en tant qu'exécutrice testamentaire de son fils.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada avait conclu, pour sa part, que la victime ne s'était pas arrêtée au passage à niveau, contrairement au panneau de signalisation. Toutefois, le Bureau avait aussi indiqué que des édifices et de la végétation près de la ligne de chemin de fer avaient empêché le jeune automobiliste de voir le train arriver, et le conducteur de la locomotive, d'apercevoir la victime.

À l'époque de l'accident, seul un panneau d'arrêt marquait le passage à niveau. Des feux lumineux et une barrière doivent y être installés prochainement.

Une autre personne, Gloyde Mills, avait été tuée au même passage à niveau en 1998.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.