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Portugal : compromis entre les partis de la coalition

Portugal : compromis entre les partis de la coalition

Le premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, a conclu un accord avec le CDS-PP, le plus petit des deux partis de la coalition au pouvoir, pour résoudre le désaccord qui menaçait la majorité parlementaire, a annoncé un porte-parole du gouvernement vendredi.

« Le premier ministre a présenté au président Anibal Cavaco Silva un accord politique conclu avec le dirigeant du CDS-PP »,a dit le porte-parole.

Le président de la République, qui a prévu de rencontrer lundi et mardi tous les partis politiques du pays, doit donner son feu vert à l'accord.

Le porte-parole du gouvernement n'a pas précisé la teneur de l'accord mais il a dit qu'un communiqué serait publié samedi après une rencontre entre les deux partis de la coalition.

La présence au gouvernement du CDS-PP - le plus à droite des deux partis de la coalition - était remise en cause après la démission en début de semaine du ministre des Finances et de celui des Affaires étrangères, Pedro Portas, président du CDS-PP. La démission de ce dernier avait été refusée par le premier ministre.

Une première rencontre entre les deux parties, dans la nuit de mercredi à jeudi, n'avait donné aucun résultat.

L'incertitude sur la pérennité de la coalition avait ravivé les crainte de voir remis en cause le déroulement du plan d'aide de 78 milliards d'euros accordé à Lisbonne par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Pedro Portas a justifié sa démission par son désaccord avec la nomination de Maria Luis de Albuquerque au poste de ministre des Finances en remplacement de Vitor Gaspar, jugeant la nouvelle ministre trop proche des politiques mises en oeuvre par son prédécesseur et rendues responsables de la crise économique actuelle.

L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé par ailleurs vendredi avoir abaissé la perspective de la note du Portugal de « stable » à « négative » en arguant de l'incertitude politique. À BB, la note de S&P classe Lisbonne parmi les émetteurs à risque (« junk »).

Anibal Cavaco Silva a déclaré lors d'une conférence de presse vendredi craindre un scénario dans lequel le Portugal serait incapable de revenir sur le marché de la dette en 2014 en raison de circonstances politiques internes ou externes.

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