La décision de Daniel Alfredsson de poursuivre sa carrière à Détroit suscite de vives réactions dans la région d'Ottawa-Gatineau. Le numéro 11 a annoncé avoir conclu une entente d'un an avec les Red Wings après avoir passé 17 saisons avec les Sénateurs.
« Surprise » et « dévastation » étaient les mots les plus souvent entendus chez les amateurs de hockey rencontré par Radio-Canada, vendredi, au marché By de la capitale. Certains ont affirmé que l'ancien capitaine de l'équipe « était le pilier » des Sénateurs puisqu'il n'hésitait pas à prendre de jeunes joueurs sous son aile.
Le maire d'Ottawa, Jim Watson, a affirmé qu'il s'agissait d'une « triste » nouvelle. Il a ajouté que Daniel Alfredsson était un excellent citoyen et qu'il était bien présent dans la communauté. « Il a amassé des fonds pour l'Hôpital Royal et fait des visites au CHEO », a-t-il indiqué.
Implication communautaire
La présidente-directrice générale de la Fondation de santé mentale Royal Ottawa, Andrée Steel, a rappelé que M. Alfredsson s'est investi pleinement dans son organisme au cours des six dernières années. « Il a été un formidable porte-parole pour l'hôpital », a-t-elle mentionné.
Elle souhaite d'ailleurs que le joueur continue d'être le porte-parole de la fondation malgré son départ pour Détroit.
Lors d'une conférence téléphonique vendredi après-midi, Daniel Alfredsson a expliqué qu'il avait pris « une décision très difficile ». Il y a une semaine, il comptait toujours se joindre de nouveau aux Sénateurs pour la prochaine saison. Il a expliqué que le désir de remporter une première Coupe Stanley dans sa carrière l'avait poussé à prendre cette décision.
L'attaquant souhaite poursuivre son engagement dans la fondation de l'Hôpital Royal et auprès du Boys and Girls Club d'Ottawa.
Il a mentionné vouloir déménager toute sa famille à Détroit et ne sait pas encore s'il reviendra vivre à Ottawa après sa carrière.
De son côté, le directeur-général des Sénateurs d'Ottawa, Bryan Murray, a expliqué, lors d'une conférence de presse en fin d'après-midi vendredi, qu'il comprenait la décision de son capitaine.