Une des grosses productions hollywoodiennes de l'été, The lone ranger : Le justicier masqué avec Johnny Depp, sort en salle jeudi. La critique de Laurence Trépanier.
Dans le Far West du 19e siècle, un jeune avocat idéaliste, joué par Armie Hammer devient un justicier masqué afin de venger la mort de son frère et faire régner la loi.
Tout au long de l'aventure, il est accompagné de Tonto l'Amérindien (Johnny Depp), qui partage sa soif de justice.
Les studios Disney ont encore une fois misé sur Johnny Depp pour remettre ce western classique au goût du jour.
Malheureusement, Depp est peu crédible dans le personnage de Tonto, ses mimiques et badinages plombant son interprétation. Et le spectateur aura peine à oublier Depp dans la peau de Jack Sparrow.
D'ailleurs, The lone ranger est porté au grand écran par l'équipe de Pirates des Caraïbes; le producteur Jerry Bruckheimer et le réalisateur Gore Verbinski.
C'est Armie Hammer qui incarne Lone ranger, un rôle qui manque malheureusement de direction. L'intrigue, parsemée de retours en arrière et de passages absurdes, fait décrocher au cours des deux heures et trente minutes du film.
Quelques personnages sont néanmoins plus réussis, comme William Fichtner dans le rôle du hors-la-loi Butch Cavendish, et Helena Bonham Carter dans le rôle d'une tenancière de maison close.
Un pari risqué
Inspirée d'une émission de radio des années 30 et d'une série télé des années 50, cette relecture surréaliste de Lone ranger sent la formule hollywoodienne, avec tous les éléments mis en place pour une suite précipitée.
Avec de mauvaises critiques aux États-Unis avant même sa sortie, The lone ranger risque d'importantes pertes avec un budget de production estimé à
250 millions de dollars.
Malgré tous les ingrédients réunis pour nous en mettre plein la vue, le film manque de substance et de direction.
La bande-annonce de Lone ranger : le justicier masqué.