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Tout le monde en Corse

Tout le monde en Corse

Tout est en place au Tour de France. Les cyclistes sont arrivés à Porto-Vecchio, en Corse, et les médias sont présents. David Veilleux et ses coéquipiers attendent le signal de départ samedi.

« Je ne ressens pas encore de stress. C'est l'idéal de repousser un peu cette fébrilité pour être frais psychologiquement afin d'affronter ces trois semaines », affirme Veilleux.

Le soleil et les paysages corses gardent les coureurs loin de l'effervescence autour de l'historique centième boucle française. « À partir de Nice on va plus voir ce qu'est l'ampleur du Tour de France », pense le Québécois.

À sa première participation, il reste réaliste. Le fait qu'il soit le premier natif du Québec à s'attaquer aux 21 étapes ne lui confère pas un rôle spécial. Son mandat est clair : aider ses chefs de file avec Europcar, Pierre Rolland et Thomas Voeckler. « Mon but est de faire mon travail de coéquipiers, mentionne-t-il en nuançant. Ils ne m'enchaîneront pas à Pierre non plus. Ils vont nous laisser des opportunités ».

Veilleux devra travailler avec deux meneurs aux méthodes différentes. Voeckler est un meneur qui a l'habitude de courir en solitaire. « Ce n'est pas en gars de grand tour qui a besoin de cinq gars qui l'appuient toujours », explique l'athlète de Cap-Rouge. Lors des étapes clés, Voeckler pourra compter sur ses coéquipiers.

« L'attention pour nous va être beaucoup plus Pierre Rolland. Il ne peut se permettre aucune perte de temps inutile comme des chutes. »

Le gagnant de la première étape du Critérium du Dauphiné souhaite tenir le coup jusqu'aux Champs-Élysées.

Les 198 coureurs des 22 équipes prendront le départ à Porto-Vecchio pour se rendre à Bastia, une course de 213 km.

Armstrong ridicule

Les déclarations de Lance Armstrong à savoir qu'il était impossible de remporter le Tour de France sans dopage ont fait grincer les dents de Veilleux. « C'est un peu ridicule qu'il vienne entacher le sport comme ça. », pense-t-il. Ses huit coéquipiers avec Europcar le croient aussi. « C'est un peu ridicule que ça soit lui qui vienne nous dire quoi faire », répète-t-il.

Pour le cycliste, les pages des années Armstrong sont tournées. Selon lui, le sport a changé. Il préfère se concentrer sur les trois semaines à venir. « Je suis très content d'être là parce que je prouve qu'on peut le faire, participer, progresser, se dépasser et être au départ du Tour de France à l'eau pure. »

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