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Nouveau départ dans la relation Québec-Mexique, croit Pauline Marois

Nouveau départ dans la relation Québec-Mexique, croit Pauline Marois

Dressant le bilan de sa mission au Mexique, la première ministre du Québec Pauline Marois a estimé vendredi avoir établi des relations directes d'États indépendants avec le pays, tout en qualifiant cette évolution de nouveau départ.

« On a repris un contact qui depuis quelques années avait été plus ténu, a-t-elle dit. Il y avait eu des rencontres dans le passé, mais jamais d'une façon aussi ordonnée, aussi organisée, avec autant de profondeur, en abordant des sujets qui généralement s'abordent d'État à État indépendants. »

La première ministre a rencontré trois ministres du gouvernement mexicain en plus du président Pena Nieto avec qui elle a parlé de libre-échange, de politiques économiques et d'investissements.

Elle a participé à la signature de 16 ententes de partenariat dans les secteurs des technologies de l'information, de l'aéronautique et de l'enseignement supérieur. La valeur des ententes n'a pas été précisée. Le Mexique est le cinquième partenaire commercial de la province.

Au total, la mission aura permis à sept entreprises québécoises de signer 11 contrats, surtout dans le secteur des technologies de l'information. Même si le nombre de contrats signés demeure faible par rapport aux 62 entreprises qui ont fait le voyage, la première ministre affirme avoir atteint ses objectifs.

« Ce sont des contacts suffisamment solides pour que ça ait de l'impact, assure-t-elle. Ce sont peut-être des contrats de seulement quelques centaines de milliers de dollars, mais ça générera des millions éventuellement. »

La mission a suscité beaucoup d'intérêt dans les médias locaux. Pauline Marois, qui effectuait son premier déplacement officiel au Mexique, a même eu droit à la une d'un quotidien.

Ce séjour aura surtout été l'occasion pour la première ministre de construire sa crédibilité sur le plan économique. Après avoir été attaquée sans relâche par l'opposition pour son incapacité à susciter des investissements, la première ministre veut maintenant montrer qu'elle aussi est capable de brasser des affaires.

D'après un reportage d'Hugo Lavallée

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