Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Chili : des casseurs affrontent la police avant une manifestation étudiante

Chili : des casseurs affrontent la police avant une manifestation étudiante

Des milliers d'étudiants sont descendus dans les rues de Santiago pour réclamer la gratuité scolaire, appuyés par les syndicats d'enseignants, de débardeurs et de mineurs, qui ont décrété une journée de grève nationale.

Avant le début de la manifestation et pendant la durée de celle-ci, des protestataires cagoulés ont semé le désordre dans les rues de Santiago.

Les manifestants ont lancé des cocktails Molotov en direction d'un commissariat de police, ils ont également jeté des pierres sur des voitures, vandalisé un restaurant et érigé des barricades à l'aide de chaises et de pneus incendiés, provoquant d'importants bouchons de circulation sur certaines artères de la capitale chilienne pendant l'heure de pointe matinale.

En conférence de presse, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Andrés Chadwick, a dénoncé les comportements violents des casseurs, qui sont, selon lui, « des criminels et des extrémistes » et non des étudiants.

Le président de la Fédération étudiante de l'Université du Chili, Andres Fielbaum, a déclaré qu'il sympathisait avec les victimes de la violence, « parce qu'il n'y a aucune façon de justifier ce type d'affrontements. »

La Confédération des étudiants du Chili (Confech) réclame depuis deux ans une réforme du système d'éducation et une meilleure redistribution des richesses, notamment à travers la nationalisation des ressources naturelles.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.