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Quelque 12 600 Casques bleus au Mali à partir de lundi

Quelque 12 600 Casques bleus au Mali à partir de lundi

Des milliers de Casques bleus seront déployés dès le début de la semaine prochaine au Mali pour stabiliser le pays, notamment dans le nord. Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son feu vert unanime mardi à ce déploiement qui viendra remplacer en partie celui de la force panafricaine (Mission internationale de soutien au Mali, MISMA) et des soldats français, qui s'y trouvent depuis janvier pour chasser des groupes islamistes armés.

La première mission des troupes onusiennes sera de tenter de sécuriser les principales villes du nord.

La Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA) devra également encourager la transition politique à Bamako, en aidant à organiser l'élection présidentielle prévue le 28 juillet.

Elle avait été créée le 25 avril « pour une période initiale d'une année », mais son déploiement effectif dépendait d'un retour à un certain calme sur le terrain.

Le travail des Casques bleus ne sera pas facile compte tenu de « la fragilité de la situation en terme de sécurité », des problèmes logistiques pour couvrir un territoire désertique deux fois plus grand que la France, et du « défi » que représentera la tenue d'élections dans le casse-tête politique malien.

En plus d'un climat des plus durs en raison de la chaleur, qui dépasse les 50 degrés Celsius, les soldats onusiens pourraient faire face à une guérilla menée par les groupes islamistes ou des attentats, indique le patron des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.

Des responsables onusiens font état d'« un arrangement technique » avec les Français au sujet d'un appui militaire.

La MINUSMA absorbera « la majorité des forces de la MISMA », qui compte actuellement 6148 hommes venus d'Afrique de l'Ouest et du Tchad. Elle devrait atteindre sa capacité opérationnelle complète avec 11 200 soldats et 1440 policiers au 31 décembre, selon M. Ladsous.

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