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La Grande-Bretagne a aussi son programme d'écoute, selon The Guardian

La Grande-Bretagne a aussi son programme d'écoute
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The Guardian poursuit ses révélations sur les écoutes secrètes des États. Dans sa dernière livraison, le quotidien a révélé que la Grande-Bretagne espionnait des liaisons téléphoniques et informatiques transmises par câbles à fibre optique sous-marins entre les États-Unis et le Royaume-Uni et partageait de grandes quantités d'informations personnelles avec la NSA (National Security Agency) américaine.

Le journal a eu accès à des documents en possession d'Edward Snowden, l'américain qui a révélé le programme Prism de la NSA.

Il a montré aux journalistes des documents du projet britannique Tempora, mis en place depuis un et demi, qui permet au Government Communications Headquarters (GCHQ) d'espionner et de conserver pendant 30 jours d'importantes quantités de données « puisées » dans les câbles à fibre optique.

Selon The Guardian, la capacité du GCHQ à surveiller tout le trafic passant par les fibres optiques a fait de la Grande-Bretagne « une superpuissance du renseignement » depuis 2008.

En 2012, le service de renseignement britannique avait accès à 200 câbles de fibre optique, selon The Guardian.

Le GCHQ est un organisme qui est sous l'autorité du ministère britannique des Affaires étrangères.

Le journal explique que le GCHQ a profité d'une faille juridique pour réaliser son projet. La loi exige un mandat pour intercepter des données, mais elle prévoit une dérogation dans le cas où la source des données surveillées est à l'étranger. C'est en vertu de cette dérogation que le GCHQ surveille les câbles sous-marins.

Il y a une dizaine de jours, le premier ministre David Cameron a assuré que les services britanniques de renseignement agissaient conformément à la loi.

The Guardian et le Washington Post ont révélé il y a quelques jours que, dans le cadre d'un programme secret baptisé Prism, les autorités américaines accédaient directement aux serveurs de sociétés telles que Google, Facebook, Twitter et Skype pour surveiller les courriels, les discussions sur Internet et les dossiers personnels d'utilisateurs.

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