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Trois policiers reconnaissent avoir contrevenu à leur code de déontologie

Trois policiers reconnaissent avoir contrevenu à leur code de déontologie

Trois policiers du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont reconnu leur culpabilité jeudi matin relativement à une infraction à leur code de déontologie.

Les faits remontent à mars 2009, pendant une manifestation contre la brutalité policière près de la station de métro Mont-Royal. Des policiers exigeaient alors que tous les passants soient systématiquement fouillés afin de les laisser passer.

Sophie Sénécal, qui participait à la manifestation, a alors demandé ce qui se passerait si elle refusait de se soumettre à la fouille. « On m'a menacée de m'arrêter », se rappelle-t-elle.

Les policiers n'ont pas été violents lors de la fouille de Sophie Sénécal, mais elle a tout de même porté plainte devant le Comité de déontologie policière puisqu'elle estime que les agents ont abusé de leur pouvoir en fouillant son sac, alors qu'ils n'avaient aucun motif de le faire. « Cela entrave la liberté d'expression », soutient-elle.

Les trois policiers - Stanley Ambroise, Yannick Sirois et Yannick Émond - ont plaidé coupables, mais leur avocat, Me Mario Coderre, explique qu'ils ont agi de bonne foi, car les manifestations annuelles contre la brutalité policière à Montréal tournent souvent à la violence.

Les deux parties s'entendent sur la sanction, soit un blâme au dossier des agents.

La décision du Comité de déontologie policière sera rendue sous peu.

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