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FrancoFolies 2013 : Brel salué par les Québécois (VIDÉO/PHOTOS)

FrancoFolies 2013 : Brel salué par les Québécois (VIDÉO/PHOTOS)

Cette année plus que jamais, les FrancoFolies donnent dans l'hommage, pour le meilleur et pour le pire. Mercredi soir, c'était au tour du célèbre chanteur et poète Jacques Brel, dont on célébrera les 35 ans de sa mort, le 9 octobre. Afin de saluer son immense talent, une dizaine d'artistes québécois se sont investis dans un concert présenté au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

D'abord, mentionnons que ce spectacle a déjà été offert à plusieurs reprises, que soit lors du Festival Montréal en Lumière 2012, ou encore tout récemment au Festival de la chanson de Tadoussac. D'autres chanteurs pouvaient toutefois participer à l'événement.

Cette fois, Isabelle Boulay, Marc Hervieux, Marie-Élaine Thibert, Paul Piché, Diane Tell, Pierre Flynn, Bruno Pelletier, Marie-Jo Therio (une première participation à ce spectacle), Danielle Oddera se sont présentés à tour de rôle sur scène pour donner vie à ce concept audacieux mis en scène par Luc De Larochellière, également interprète durant la soirée. Au besoin, c'est Benoit Sarrasin qui accompagnait la chanteuse ou le chanteur au piano venant offrir deux morceaux.

C'est donc de cette manière que ces artistes d'ici soulignaient la carrière d'un des plus grands chanteurs français. Le reste, une proposition sobre mettant en avant-plan l'interprète et la voix. Ne me quitte pas: un hommage à Jacques Brel laisse toute la place aux compositions.

Quelques-uns, comme Isabelle Boulay (Jojo et Ne me quitte pas) et Paul Piché (Le moribond et Jaurès), ont étonné par la sobriété et l'authenticité de leur interprétation alors que d'autres ont passablement surjoué Brel. Certains, comme Pierre Flynn (il a d'abord chanté Le plat pays), ont par ailleurs relaté l'importance que revêt l'œuvre de Jacques Brel dans leur vie ou leur travail : « Quand on interprète un grand bonhomme comme Brel, on cherche un territoire où l'on pourrait le rejoindre, une connexion... Voici donc La bière », a-t-il ironisé avant de se lancer.

Brel raconte

Entre les prestations, tout comme en introduction du spectacle, des extraits d'archives en noir et blanc ont été diffusés afin de présenter ou rappeler certaines des convictions ou pans philosophiques de l'homme. Quelques commentaires de Brel ont fait sourire tandis que d'autres ont pu émouvoir : il cause du talent, du rêve, de la tendresse, du temps qui passe ou encore de cet art qui est surtout travail.

Dans l'ensemble, peu de surprises durant la soirée sinon Marie-Élaine Thibert qui s'est « mise en danger » en interprétant Remparts de Varsovie, une tentative somme toute bien réussie. Le ténor Marc Hervieux aussi aura su étonner grâce à sa charmante version des Bonbons.

Pour le reste, un spectacle assez linéaire dans lequel on savoure Brel par le filtre du talent québécois. Quelques moments forts sont du moins à signaler dont le souffle inspiré de Danielle Oderra (elle a aussi lu une lettre de Jacques Brel datée de 1977 qui était adressée à sa sœur Clairette) sur les chansons La valse à mille temps et Un enfant.

EN IMAGES:

FrancoFolies: 19 juin 2013

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