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Partout au Québec, on s’éclate à l’occasion de la Fête nationale

Partout au Québec, on s'éclate à l'occasion de la Fête nationale
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MONTRÉAL - Qu’on la fasse traditionnelle ou modernisée, chaque année, la Fête nationale renouvelle nos vœux de Québécois fiers détenteurs d’une langue et d’une culture capables de conjuguer le verbe aimer au passé simple comme au futur antérieur avec une sincérité plus-que-parfaite.

La Fête, diffusée à Télé-Québec, débute ce dimanche, 21h30, sur les plaines d’Abraham, dans la Vieille Capitale. Les Cowboys Fringants seront les hôtes d’invités tous porteurs de ce goût pour les mots dans lesquels quiconque se reconnaît. Plume Latraverse, Louis-Jean Cormier, Lisa LeBlanc manient bien les mots qui dévoilent, bercent, consolent et redonnent l’élan pour poursuivre la route avec des titres tels que «La Manifestation», l’incontournable «Ma vie, c’est d’la marde», «Tout le monde en même temps», «En berne» et «Droit devant». Ce spectacle sera rediffusé le lendemain, 24 juin, à 16h.

À Montréal, le lundi 24 juin, 21h30, Guy A. Lepage, à Radio-Canada, nous donne rendez-vous au parc Maisonneuve. Les invités, Diane Dufresne, Raoul Duguay, Pierre Lapointe, Marie-Mai, Richard Séguin, les Colocs et quelques autres, offriront toute une gamme de styles aux couleurs bien imprégnées dans la toile culturelle québécoise. Ce spectacle comportera également surprises et hommages.

Dans la chaleur d’une parenthèse

Réunir trois personnes qui se connaissent peu ou pas, durant deux jours, loin de toute activité, sous prétexte de passer un bon moment, c’est le pari que Frédéric Lopez rejoue à chaque épisode de «La Parenthèse inattendue». Et celui du mardi 25 juin, 20h, à TV5, est gagnant.

Dans un lieu comparable au jardin d’Éden, l'auteur-compositeur-interprète Christophe Willem, la comédienne et humoriste Armelle et l’auteur de réputation internationale, Éric-Emmanuel Schmitt se racontent, bien à l’abri dans ce «no man’s land» où se crée une ambiance moelleuse et propice à la confidence. Nous apprendrons que l’adolescence de ces trois artistes fut marquée par la douleur. Si Armelle s’en est sortie en préservant le romantisme qui lui colle à la peau malgré les désillusions inévitables, Christophe lui, attirait la haine. Le paradoxe consiste dans le fait que rejeté à l’adolescence à cause de son comportement maniéré et surtout de sa voix aigüe, ces caractéristiques lui valent aujourd’hui tout son succès.

Éric-Emmanuel, pour sa part, raconte que, profondément déprimé, il a voulu se suicider à 15 ans. Tout l’ennuyait, le décevait, il portait le deuil d’une enfance envolée avec tous ses futurs possibles. C’est la musique qui l’aura sauvé du pire et particulièrement Mozart. Transporté par un extrait des «Noces de Figaro», il décidera: «S’il y a des trucs aussi beaux sur Terre, je reste…». Parce que la beauté sauve, dit-il.

Le désir, toujours présent après 60 ans

À RDI, le documentaire «Le désir sexuel des hommes après 60 ans», de la cinéaste Gabi Schweiger, questionne des hommes dans la soixantaine sur l’évolution de leurs désirs et leur vie sexuelle. Dans l’ensemble, ils diront qu’après quelques erreurs de parcours à cause du désir très dominant au début de l’âge adulte, les années auront fait œuvre de tempérance. À bord du wagon de queue de la vie, tous diront qu’ils jouissent d’un rapport mieux équilibré avec l’amour et le désir et considèrent dorénavant leur partenaire comme leur alter ego. Le mercredi, 26 juin, 20h.

Les téléspectateurs qui ont été séduits par «Downton Abbey» présentée à Radio-Canada ou «Maîtres et Valets», à Télé-Québec, retrouveront cette époque du début du siècle dernier, dans une Angleterre secouée par l’imminence de la Première Guerre mondiale. À cause d’un moment d’égarement, Christopher (Benedict Cumberbatch), jeune et brillant aristocrate, se doit d’épouser Sylvia (Rebecca Hall), mondaine manipulatrice qui lui fera la vie dure surtout lorsqu’il rencontrera Valentine (Adelaide Clemens), une suffragette qui habitera son cœur. «Finies les parades», en cinq épisodes, à compter de ce dimanche, 20h, à Super Écran.

Surnommé le «Jimi Hendrix de la provocation», Mike Ward, anglophone originaire de Québec, est un homme timide. Dans son entrevue avec Stéphan Bureau, il expliquera qu’il est né de parents qui ne l’attendaient plus et son existence n’allait donc pas passer inaperçue. Il est devenu le plus irrévérencieux des humoristes, celui que les stations de télévision craignent d’inviter à des émissions diffusées aux heures de grande écoute. Fidèle à lui-même, il dira: «Je veux devenir un vieux qui brasse de la m…». Aux «Grandes Entrevues», le vendredi 28 juin, 21h, à ARTV.

À RADIO-CANADA: le documentaire «La fin de l’immigration?» soulève la tendance à employer des travailleurs temporaires pour répondre à nos besoins. Cette procédure évite aux gouvernements de devoir payer pour leur éducation et leurs soins de santé à la retraite. Quelles pourraient être les conséquences d’une telle façon de faire? À «Zone Doc», le vendredi, 28 juin, 21h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: devant ou derrière la caméra, sur la scène ou en coulisses, les réalisations de Denise Filiatrault, en 65 ans de carrière, ne se comptent plus. À «DocsPlus», collaborateurs, collègues, parents et amis tentent de tracer le portrait d’une femme débordante d’énergie et toujours mue par la passion, ce dimanche, 20h. «Gaz Bar Blues», de Louis Bélanger, évoque le déclin d’une époque où le garage du coin était aussi le rendez-vous des vieux habitués du quartier. Mais voilà que les fils de M. Brochu, le «Boss», deviennent des hommes et que la santé de leur père commence à décliner, réalités auxquelles s’ajoutent les soubresauts de la situation économique mondiale. Avec Serge Thériault, Gilles Renaud, Sébastien Delorme, le lundi 24 juin, 21h.

À TV5: à Marseille, c’est «La Fête de la musique», ce samedi, 20h, où, durant trois heures, défileront des artistes qui combleront tous les goûts comme par exemple Salvatore Adamo, Patrick Bruel, Les Gypsies, Nolwenn Leroy, Enrico Macias, Patrick Fiori et plusieurs autres.

À ARTV: pour souligner le décès de Michael Jackson survenu il y a tout juste quatre ans (25 juin 2009), on peut revoir ce dimanche, 19h30 «Michael Jackson: 30 ans de succès» suivi, à 20h57 de «Michael Jackson: The Immortal World Tour», une fierté du Cirque du Soleil.

AU CANAL D: en rediffusion, les tribulations de Paolo Noël, un petit caïd de l’est de Montréal devenu playboy de la chanson. Dominique Michel, Pierre Marcotte, Francine Grimaldi et Luc Dionne décrivent l’homme, aujourd’hui octogénaire, qui n’a rien perdu de son aplomb. «À coups de poing, à coups de cœur (Paolo Noël)», ce dimanche, 21h.

À MUSIMAX: le seul titre «You’re Beautiful» nous ramène en 2005, lorsque James Blunt obtient un succès instantané. Le vendredi 28 juin, 20h, on diffuse «James Blunt live à Toulouse» où il interprète les chansons qu’on souhaite entendre.

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