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Applebaum démissionne et clame son innocence 

Applebaum démissionne et clame son innocence

Dans une courte déclaration à l'hôtel de ville, Michael Applebaum a annoncé sa démission. Celui qui a été maire de Montréal pendant sept mois a déclaré qu'il ne pouvait pas commenter ni les accusations qui pèsent sur lui ni les rumeurs. Mais il a promis de se battre pour prouver son innocence.

Dans sa déclaration, M. Applebaum a assuré qu'il a toujours travaillé pour améliorer la vie des Montréalais. Il a dit comprendre la frustration et le cynisme des Montréalais devant le climat politique actuel.

Il a rappelé qu'il avait promis de protéger Montréal depuis son accession à la tête de la mairie. Et, selon lui, il a accompli beaucoup de choses dans ce sens.

Il a affirmé avoir la profonde conviction d'avoir agi dans l'intérêt des citoyens.

M. Applebaum a répété que les accusations portées contre lui sont « infondées ». « Je vais miser mes énergies pour me défendre », a-t-il assuré. « Je n'ai pris aucun sou de personne », a-t-il ajouté.

Afin de faciliter l'enclenchement du processus de désignation d'un maire par intérim, la séance du conseil municipal d'aujourd'hui a été ajournée. Le conseil peut alors reprendre rapidement les travaux et déclencher le processus de nomination.

Procédure prévue à la suite de la démission de Michael Applebaum :

  • un avis de vacance du poste sera émis par le greffier;
  • une période de trois jours sera ouverte pour le dépôt des candidatures pour la succession;
  • une séance spéciale du conseil municipal sera tenue pour choisir le nouveau maire.

Michael Applebaum a été arrêté tôt lundi matin, à son domicile de Notre-Dame-de-Grâce. Il fait face à 14 chefs d'accusation, dont complot, fraude, corruption et abus de confiance.

Sommé de partir

Partout au Québec, des voix se sont élevées pour réclamer la démission du maire Applebaum.

La première ministre du Québec, Pauline Marois, a fait écho aux demandes de démission, mais a exclu que la Ville de Montréal soit mise sous tutelle, comme ce fut le cas récemment avec Laval. Selon elle, comme les faits reprochés à Michael Applebaum ont eu lieu alors qu'il était maire de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et non pas maire de Montréal, la situation ne peut se comparer à celle de Laval, où plusieurs élus ont été nommés dans des témoignages à la commission Charbonneau.

Le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, et le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, ont aussi demandé sa démission, tout comme deux chefs de partis municipaux montréalais et candidats à la prochaine élection, Richard Bergeron et Louise Harel.

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