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Mélanie Joly annonce sa candidature à la mairie de Montréal

Mairie de Montréal: Mélanie Joly se lance
ACRPQ

L'avocate de formation Mélanie Joly a annoncé lundi qu'elle briguera la mairie de Montréal lors des prochaines élections municipales, cet automne.

La jeune femme de 34 ans en a fait l'annonce lors d'une conférence de presse au Musée Pointe-à-Callière.

Méconnue du public, Mélanie Joly était jusqu'à récemment associée directrice de Cohn & Wolfe, un cabinet de relations publiques. Pour le moment, elle n'a pas dévoilé le nom de son parti.

La nouvelle candidate s'est présentée seule et sans programme politique devant les médias, ce qui a soulevé plusieurs questions des journalistes. Mélanie Joly affirme qu'elle présentera sous peu des appuis et des candidats, de même que ses idées pour la ville de Montréal. «Au cours des prochaines semaines, vous allez entendre toutes les idées, tous les projets qu'on propose, toutes les actions concrètes, a-t-elle promis. Nous sommes plusieurs à travailler sur notre plateforme, plusieurs candidats que vous n'avez jamais vu en politique.»

La jeune candidate a également causé la surprise en déclarant qu'elle souhaite gouverner en coalition avec les autres partis. «Personnellement, je ne crois pas aux partis politiques, ni aux lignes de parti, surtout au niveau municipal», a-t-elle dit. Mélanie Joly va tout de même créer un parti afin de se conformer aux règles du Directeur général des élections du Québec (DGE).

«Ceci dit, l'objectif n'est pas de devenir un parti politique ad vitam aeternam, a-t-elle précisé. Je pense que les règles du DGE ne sont pas très bien adaptées à la réalité de Montréal.»

Pas de tutelle

La réalité médiatique a rapidement rattrapé la nouvelle candidate, qui a été questionnée sur l'arrestation du maire de Montréal Michael Applebaum par l'UPAC lundi matin. Mélanie Joly s'est dit opposée à la mise en tutelle de la métropole. Elle rejoint en ce sens les autres candidats déclarés à la mairie. Elle souhaite plutôt que les élus se dotent d'un maire par intérim. «C'est important que cette personne-là ne se représente pas aux prochaines élections», a-t-elle dit.

Quant à Michael Applebaum, qui fait face à 14 chefs d'accusation, Mélanie Joly estime doit démissionner, «dans l'intérêt de Montréal et de ses citoyens».

Qui est Mélanie Joly?

Issue du milieu des affaires, Mélanie Joly aura fort à faire pour se faire connaître du grand public avant les élections de novembre prochain. Elle devra d'ailleurs convaincre les électeurs que son jeune âge et son inexpérience politique ne jouent pas contre elle. «Je suis une personne rassembleuse, une de mes forces est de travailler en équipe et c'est exactement ce dont Montréal a besoin», dit-elle. Mélanie Joly mise également sur son parcours professionnel diversifié, en droit et en communication, de même que sur son implication dans la société civile pour convaincre les électeurs.

Mélanie Joly a cofondé Génération d'idées, un groupe de réflexion politique destiné aux 25 à 35 ans. Elle avait été invitée à ce titre à l'émission Tout le monde en parle.

La nouvelle candidate à la mairie détient une formation en droit de l'Université de Montréal et de l'université d'Oxford, en Angleterre. Elle a fait une courte carrière d'avocate au bureau de Stikeman Elliott, puis un stage en journalisme à Radio-Canada.

Elle a également siégé également sur de nombreux conseils d’administration, dont celui du Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) et de la Fondation du CHUM.

Lors de la course à la chefferie du Parti libéral du Canada, elle faisait partie de l'équipe de stratèges de la campagne de Justin Trudeau pour le Québec.

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