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Le SPVM suspend trois de ses policiers en lien avec une enquête de la GRC

Le SPVM suspend trois de ses policiers en lien avec une enquête de la GRC
Le Huffington Post Québec

MONTRÉAL - Trois agents de police de Montréal ont été suspendus dans le cadre d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) portant sur une présumée mauvaise conduite.

Un porte-parole du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a précisé que les suspensions étaient présentement liées à une affaire de discipline interne, mais qu'elles découlaient d'une enquête de la GRC qui suivait son cours.

Le commandant Ian Lafrenière n'a pas voulu donner les noms des policiers concernés, puisqu'aucune accusation n'a été déposée dans cette affaire.

Selon lui, la GRC a commencé à enquêter sur une «interférence contre le système de justice», sans donner plus de détails.

Il ne nie toutefois pas des informations voulant que l'enquête ait à voir avec un contrat accordé à une firme de sécurité privée.

Le quotidien La Presse a rapporté que l'enquête était liée à un contrat donné à l'ex-entreprise BCIA pour la surveillance du quartier général du SPVM, sur la rue Saint-Urbain.

Ce contrat avait été octroyé par l'ancienne administration.

L'ancien chef Yvan Delorme, qui a démissionné sans prévenir en 2010, a admis qu'il aurait pu y avoir des «erreurs administratives» dans l'octroi du contrat, mais qu'elles avaient été commises de bonne foi.

BCIA est désormais en faillite, après s'être retrouvée coincée dans plusieurs scandales à l'échelle provinciale.

Un ancien ministre libéral, Tony Tomassi, a dû démissionner en lien avec des allégations voulant qu'il avait utilisé une carte de crédit fournie par l'entreprise.

Il est accusé de fraude et de bris de confiance dans cette affaire.

M. Delorme a également dû se défendre contre une allégation lancée par l'ancien maire Gérald Tremblay.

Ce dernier a déclaré, lors d'un témoignage devant la Commission Charbonneau, que le chef de police n'avait manifesté aucun intérêt à enquêter sur une tentative d'extorsion par un important responsable du monde de la politique municipale. M. Delorme a remis en doute la description de ses conversations avec le maire.

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