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Plus d'allergies plus longtemps

Plus d'allergies plus longtemps

Au Québec, l'Institut national de santé publique estime qu'une personne sur cinq souffre d'allergies saisonnières. Et elles éternuent plus longtemps qu'avant.

Une étude de l'Université Rutgers au New Jersey démontre qu'en raison du réchauffement climatique, la pollinisation en Amérique du Nord dure en moyenne 16 jours de plus par année qu'en 1995 et qu'il y a plus de pollens que jamais dans l'atmosphère.

L'allergologue Marie-Josée Francoeur a constaté, au cours des dernières années, une intensification du problème. Lorsqu'il fait chaud, sec et qu'il vente, les pires conditions sont réunies pour les victimes d'allergies. « Ces journées de pointe peuvent engendrer des symptômes qui sont très incapacitants du point de vue de la qualité de vie des gens », affirme-t-elle.

Pour d'autres, comme Françoise Mennicken, les simples antihistaminiques ne font pas le poids et ses allergies lui causent des problèmes pulmonaires. Elle doit prendre des aérosols de cortisone pour contrer l'asthme qui s'ajoute aux éternuements.

« C'est vraiment l'épuisement. Quand je passe une mauvaise nuit, quand je me réveille le matin, je suis épuisée. Quand on est congestionné et qu'on est pris des sinus, on ne dort pas bien. »

Au Canada aussi, quelques études laissent entendre qu'il y a un lien entre le réchauffement climatique et la hausse des pollens, mais elles remontent à plusieurs années.

Avec les informations de Denis-Martin Chabot

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