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Le syndicat dénonce la « fermeture sauvage » de Kronos

Le syndicat dénonce la « fermeture sauvage » de Kronos

L'usine de dioxyde de titane de Kronos, à Varennes, a cessé sa production, en fin de soirée jeudi, après le rejet par le syndicat de l'offre patronale. Le syndicat qui représente quelque 400 travailleurs dénonce cette « fermeture sauvage » alors que la convention collective est en vigueur jusqu'à samedi.

Le syndicat estime qu'il s'agit d'un « geste de pure provocation » à la suite du rejet à 93 % des offres patronales. « L'attitude de l'employeur est tout simplement scandaleuse », a déclaré dans un communiqué le porte-parole syndical, François Morin.

Le 4 juin, les travailleurs avaient unanimement adopté une série de moyens de pression, excluant toutefois le recours à la grève, déçus « des reculs aux conditions de travail que veut imposer la direction de l'usine ». Le syndicat dénonçait entre autres « le recours inconsidéré à la sous-traitance pour toutes les activités jugées non essentielles à la mission de l'entreprise », comme l'entretien des bâtiments, le maintien de la salubrité et l'administration. Il s'inquiétait qu'à plus ou moins long terme, près du tiers de tous les emplois permanents de l'entreprise soient perdus en raison de cette sous-traitance.

Des changements au régime de retraite ainsi que dans la gestion des mouvements de personnel et des heures supplémentaires étaient également des points en litige soulevés par le syndicat.

Jeudi, la direction de l'entreprise a refusé de commenter la situation.

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