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Une « ligne rouge » franchie en Syrie, selon les États-Unis

Une « ligne rouge » franchie en Syrie, selon les États-Unis

De 100 à 150 personnes ont été tuées dans des attaques à l'arme chimique en Syrie, a affirmé jeudi le conseiller adjoint en matière de sécurité nationale du président américain, Ben Rhodes.

Du coup, la Maison-Blanche a déclaré que le régime de Bachar Al-Assad avait franchi « une ligne rouge », accusant ce dernier d'avoir notamment utilisé du gaz sarin.

« Après un examen délibératif, nos services de renseignement jugent que le régime d'Assad a eu recours à des armes chimiques, notamment du gaz innervant sarin, à une échelle réduite et à plusieurs reprises contre l'opposition au cours de l'année écoulée, a déclaré Ben Rhodes. Nos services de renseignement ont pleine confiance à cette évaluation étant donné les multiples sources d'information indépendantes. »

L'administration Obama a indiqué qu'elle fournirait un « soutien militaire » aux rebelles en Syrie, sans toutefois parler directement de livraison d'armes. « Cela sera différent à la fois en termes de nature et d'échelle [...] par rapport à ce que nous fournissions avant », a-t-il ajouté.

La Maison-Blanche a aussi affirmé qu'aucune décision n'avait été prise quant à la mise en place d'une zone d'exclusion militaire en Syrie.

Sur le terrain

L'armée syrienne a lancé une offensive contre Homs, l'une des dernières villes du centre encore aux mains des rebelles, ont rapporté jeudi des militants d'opposition. Homs est située au nord-est de Qousseir, bastion des insurgés tombé il y a huit jours aux mains des gouvernementaux appuyés par des miliciens chiites du Hezbollah libanais.

Depuis la chute de Qousseir, Washington, Paris, Londres, Ankara et Riyad multiplient rencontres et contacts pour aider les rebelles.

Les deux premières années du conflit en Syrie ont fait 93 000 morts selon un bilan des Nations unies annoncé jeudi. Mais, l'ONU craint que le bilan réel soit beaucoup plus lourd.

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