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Trente-cinq ans plus tard.

Trente-cinq ans plus tard.

Le jeu de chassé-croisé entre les Bruins de Boston et les Blackhawks de Chicago est finalement terminé. Malgré leur longue histoire, ces deux équipes ne se sont jamais affrontées en grande finale. Et elles n'ont pas croisé le fer dans les séries depuis 1978.

Un texte de Guillaume Lefrançois

On ne compte plus les rendez-vous manqués entre les deux équipes depuis que l'expansion des années 1960 et la refonte du format des séries en 1981 ont limité les affrontements possibles en finale.

Les Bruins ont disputé les finales en 1970, 1972 et 1974. Les Hawks, celles de 1971 et de 1973. Les Bruins se sont permis une présence en finale en 1990... deux ans avant les Chicagolais. Les émissaires du Massachusetts y sont retournés en 2011, 12 mois après les Hawks de 2010.

Ce choc mettra aux prises deux équipes aux parcours éliminatoires similaires. Toutes les deux ont en effet vécu une frousse et sont imbattables depuis ladite frousse.

Les Bruins menaient 3-1 leur série de premier tour contre les Maple Leafs, mais ont laissé les Torontois créer l'égalité. Et à 4-1 pour les Leafs en troisième période, ça sentait la fin pour Claude Julien et les siens.

Depuis cette spectaculaire remontée dans les 11 dernières minutes de la troisième période, les Bruins affichent un impressionnant rendement de 8-1.

Les Blackhawks, eux, traînaient de la patte 1-3 au deuxième tour contre les bons vieux Red Wings, en voie de confondre une fois de plus les sceptiques. Les hommes de Joel Quenneville se sont alors mis à jouer comme l'équipe qui a connu un début de saison record de 21-0-3. Depuis ce temps, ils ont subi un seul revers en huit sorties.

Pour poursuivre sur cette lancée, les Hawks devront réussir là où les tout aussi puissants Penguins ont fait chou blanc : venir à bout de Zdeno Chara. Car si la bande à Sidney Crosby a été limitée à deux buts en quatre matchs et à moins de 30 tirs dans trois des quatre duels de la finale de l'Est, c'est en grande partie grâce au capitaine des Bruins.

Une statistique ahurissante a circulé à cet effet. Chara s'est retrouvé sur la patinoire pendant 89 % des présences d'Evgeni Malkin à forces égales. Ce même Malkin qui comptait 16 points en 11 matchs en séries... et qui a fini le tournoi avec 16 points en 15 matchs.

Les Bruins, eux, souhaiteront trouver la faille dans le désavantage numérique des Hawks, qui a seulement cédé 3 fois en 58 occasions jusqu'ici. Évidemment, le travail du gardien québécois Corey Crawford (taux d'efficacité de ,935) n'y est pas étranger.

Son vis-à-vis, Tuukka Rask (,943), n'a pas été vilain non plus. Il pourrait maintenant se hisser au niveau de son prédécesseur, Tim Thomas, sans - on le devine - les tempêtes politiques qui suivaient l'Américain.

4- Bruins de Boston (28-14-6) c. 1- Blackhawks de Chicago (36-7-5)

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