Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Softbank augmente son offre pour Sprint

Softbank augmente son offre pour Sprint

L'opérateur de téléphonie mobile japonais SoftBank a annoncé mardi un accord avec Sprint Nextel pour porter de 20,1 milliards à 21,6 milliards de dollars son offre d'achat amicale de l'opérateur américain, qui est également convoité par Dish Networks.

Dans un communiqué commun, SoftBank et Sprint ont précisé que le premier verserait 7,65 $ pour chaque action du second, contre 7,30 $ prévus précédemment. SoftBank, numéro trois de la téléphonie mobile au Japon, a en outre proposé de diminuer la part qu'il paiera en actions, en augmentant de 4,5 milliards celle qu'il paiera en argent comptant, pour la porter à 16,6 milliards.

En cas de réussite de son offre, SoftBank détiendra 78 % de Sprint contre 70 % prévu dans la proposition initiale.

Dish Networks, de son côté, offre de racheter la totalité de Sprint pour 25,5 milliards de dollars, à un prix par action d'environ 7 $.

Il y a trois semaines, SoftBank avait autorisé Sprint à étudier l'offre de Dish, ce qui a conduit Sprint à mettre sur pied un comité d'évaluation. Ce comité a annoncé lundi qu'il était parvenu à la conclusion unanime que le projet de Dish était moins intéressant.

Dish a maintenant jusqu'au 18 juin pour présenter une offre définitive.

La nouvelle proposition de SoftBank a reçu le soutien du « hedge fund » Paulson & Co, deuxième plus gros actionnaire de Sprint, qui penchait auparavant pour l'offre de Dish, le numéro deux américain de la télévision par satellite.

En raison de l'annonce de la nouvelle offre de SoftBank, le vote des actionnaires de Sprint, qui devaient se prononcer sur la transaction mercredi, a été reporté au 25 juin.

Dish étudie ses options

Dans un bref communiqué, Dish a dit qu'il allait « analyser l'offre révisée de SoftBank à l'aune de ses options stratégiques », ajoutant qu'il était toujours convaincu de la valeur de Sprint. Rappelons que Dish a exhorté les régulateurs américains à privilégier son offre au nom de la sécurité nationale des États-Unis

Charlie Ergen, le président de Dish, a également dit le mois dernier qu'afin de mettre la main sur Sprint, le groupe pourrait conclure une alliance avec un autre investisseur ou vendre des actifs non stratégiques pour financer son offre.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.