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Plaidoyer pour la fin des compressions en éducation

Plaidoyer pour la fin des compressions en éducation

Un texte de Yanick Cyr

Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, a déposé une pétition mardi à l'Assemblée nationale au nom de la Coalition priorité éducation, afin de demander au gouvernement de faire de l'éducation « une véritable priorité nationale » en cessant ses compressions dans le milieu.

Le mouvement non partisan, qui réunit des acteurs des milieux de l'éducation, syndical, financier, communautaire, professionnel et culturel, a recueilli 11 000 noms en version papier. Ils s'ajoutent à la pétition électronique, présentée le 15 mai dernier, qui comptait plus de 14 000 noms.

« Ce dépôt envoie un signal sans équivoque de la volonté de nombreux Québécois de voir les parlementaires réaligner leurs priorités », a déclaré le président de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), Gaston Rioux.

La Coalition souligne que les compressions budgétaires en éducation se traduisent par des réductions de service aux élèves qui fréquentent l'école québécoise. « Des services et des programmes sont abolis, des frais supplémentaires sont chargés, du personnel est coupé », déplore M. Rioux.

Le président de la FCPQ avance que des investissements en éducation sont rentables pour l'ensemble de la société et que l'éducation a un impact positif non seulement sur l'économie en fournissant une main-d'uvre qualifiée, mais aussi sur la diminution des coûts des services sociaux et de santé. « L'effet domino est connu, documenté, prouvé », poursuit-il.

« C'est avec l'éducation que nous contribuerons le plus solidement au développement économique du Québec, soutient-il. C'est avec l'éducation que nous permettrons à nos jeunes de réaliser leur plein potentiel. C'est avec l'éducation que nous assurerons un avenir meilleur à l'ensemble de notre société. »

Le député Amir Khadir, qui a permis à la coalition de porter son message à l'Assemblée nationale, a conclu en rappelant les slogans de la campagne électorale du Parti québécois : « À nous de choisir! ». M. Kadhir précise que le gouvernement à le pouvoir de choisir entre « compressions et éducation comme priorité nationale ».

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