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Petronas table sur le gaz naturel canadien

Petronas table sur le gaz naturel canadien

Le géant malaisien Petronas pourrait dépenser jusqu'à 16 milliards de dollars américains pour construire des installations d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Ouest canadien.

Le vice-président de la planification corporative chez Petronas, Arif Mahmoud, a indiqué que l'entreprise dépensera entre 9 milliards et 11 milliards de dollars pour construire deux usines de liquéfaction du gaz naturel.

Un autre 5 milliards de dollars sera consacré à un oléoduc de 750 km qui doit être construit par TransCanada (TSX:TRP) afin d'alimenter les usines en gaz.

Ces détails sont contenus dans un courriel transmis mardi à l'Associated Press.

Le projet de gaz naturel liquéfié Pacific Northwest, sur l'île Lelu dans le district de Port Edward, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique, liquéfiera et exportera du gaz naturel produit par Progress Energy Canada. Les deux entreprises appartiennent à Petronas. La japonaise Japan Petroleum Exploration s'est déjà engagée à acheter le GNL produit par les nouvelles installations.

Une économie plus forte

La liquéfaction de gaz naturel est un enjeu de taille pour la première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, qui s'est engagée à poursuivre son extraction lors des dernières élections provinciales. Elle a même créé un nouveau portefeuille du Gaz naturel vendredi qu'elle a confié à son député premier ministre, Rich Coleman.

Le développement de cette ressource permettrait, selon Mme Clark, de déverser 2 milliards de dollars chaque année dans les caisses de l'État et renforcer la croissance économique.

« Le prix du gaz naturel a plus de valeur pour nous en Asie qu'en Amérique du Nord », avait-elle déclaré au moment de lancer son plan de faire construire des usines de GNL à Kitimat.

Le GNL est un gaz naturel devenu liquide après avoir été refroidi à une température d'environ moins 160 degrés Celsius. Ce liquide peut ensuite être transporté à bord de méthaniers qui traversent les océans avant d'être gazéifiés de nouveau dans leurs ports d'arrivée.

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