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La Grèce veut revoir ses cibles de privatisations

La Grèce veut revoir ses cibles de privatisations

La Grèce, qui ne parvient pas à trouver preneur pour sa compagnie gazière DEPA, va demander à ses créanciers internationaux de revoir à la baisse ses objectifs en matière de privatisations pour 2013, a-t-on appris mardi de source gouvernementale.

Le premier ministre grec a toutefois assuré que le pays n'adopterait pas pour autant de nouvelles mesures d'austérité pour compenser le manque à gagner.

« Beaucoup de gens disent qu'il y aura des mesures (d'austérité) - c'est absurde », a déclaré Antonis Samaras lors d'une conférence de presse commune avec son homologue luxembourgeois, Jean-Claude Juncker.

Selon le plan de sauvetage financier de la Grèce mis au point par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, Athènes a pour obligation de lever au moins 1,8 milliard d'euros d'ici fin septembre par le biais de privatisations, avec un objectif d'au moins 2,5 milliards d'euros d'ici la fin de l'année.

La privatisation de DEPA était censée rapporter 1 milliard d'euros. Mais le seul candidat pressenti pour cette opération, le russe Gazprom a renoncé.

« Il est très difficile de récupérer le milliard d'euros que nous espérions de la vente de DEPA », a dit à Reuters un responsable du gouvernement ayant requis l'anonymat. « Nousallons demander aux créanciers de reporter ces recettes à 2014. »

À Bruxelles, la Commission européenne estime que la Grèce doit faire une nouvelle tentative, après le retrait de Gazprom.

Reuters

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