Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Mobilicity ne deviendra pas la propriété de Telus

Mobilicity ne deviendra pas la propriété de Telus

L'entreprise Telus a laissé tomber son projet d'acheter le petit fournisseur de service sans-fil Mobilicity après qu'Ottawa eut signalé, la semaine dernière, son intention de s'opposer à la transaction.

Mobilicity, qui regroupe environ 250 000 clients, a fait savoir lundi qu'elle irait plutôt de l'avant avec un plan de recapitalisation, qui sera soumis au vote des créanciers le 25 juin.

Dans une brève déclaration annonçant la fin de l'entente, la compagnie a dit qu'elle continuerait d'offrir de nouvelles informations, tel que prévu.

Telus, qui a refusé de commenter davantage la décision, avait offert 380 millions de dollars pour Mobilicity. L'entente nécessitait cependant l'approbation du gouvernement fédéral pour obtenir une exemption à certaines règles, et permettre à Telus de transférer les titres de propriété du spectre sans fil détenu par Mobilicity.

Le ministre fédéral de l'Industrie Christian Paradis a toutefois taillé cette possibilité en pièces la semaine dernière, affirmant que les règles actuelles empêchant la vente de la licence de spectre de Mobilicity à une compagnie plus importante avant 2014 seraient toujours appliquées.

Le gouvernement a tenté d'accroître la concurrence dans le secteur des télécommunications sans fil, qui est dominé par Bell, Rogers et Telus.

Lors d'une vente d'une partie du spectre, en 2008, Ottawa en a réservé une section pour les nouvelles entreprises, comme Mobilicity, et a imposé des restrictions pour empêcher qu'elle ne soit facilement acquise par les compagnies plus importantes.

Telus a argué qu'elle devrait pouvoir acheter Mobilicity et sa part du spectre puisque l'entreprise ne serait pas capable de survivre sans aide financière.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.