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La FIQ veut retarder l'obligation du bac pour éviter une pénurie d'infirmières

La FIQ veut retarder l'obligation du bac pour éviter une pénurie d'infirmières

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec propose au gouvernement Marois d'opter pour un modèle québécois de rehaussement de la formation des infirmières.

La présidente de la FIQ, Régine Laurent, souhaite que soit revu l'objectif de l'Ordre des infirmiers du Québec d'imposer le baccalauréat dès 2014. Une telle décision risque de fragiliser le réseau, alors que 15 000 infirmières sont sur le point de prendre leur retraite au cours des prochaines années, croit la FIQ.

Mme Laurent demande également que soit renforcée l'accessibilité aux études universitaires pour les infirmières, afin de faciliter l'intégration à la profession.

Dans sa démarche, la FIQ est appuyée de la Fédération des cégeps, qui voit dans cette décision de l'Ordre une nouvelle norme d'entrée à la profession.

La FIQ et la Fédération des cégeps sont aussi d'avis que la formation collégiale est « qualifiante » et permettra d'intégrer au réseau de la santé des infirmières déjà qualifiées, alors que le processus d'internat du baccalauréat mènera certes, à terme, des infirmières plus que compétentes, mais qui ne pourront exercer avant 2017 et 2018, alors que les besoins du système de santé sont déjà criants.

Régine Laurent considère que le gouvernement doit moduler l'obligation du baccalauréat en tenant compte de la réalité vécue sur le marché du travail.

« Je ne pense pas que le gouvernement actuel ait envie de prendre une décision qui puisse accentuer la pénurie d'infirmières », a indiqué la présidente de la FIQ, qui représente la majorité des infirmières et auxiliaires oeuvrant dans les établissements publics québécois.

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