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La FECQ délaisse la lutte contre la hausse des droits de scolarité

La FECQ délaisse la lutte contre la hausse des droits de scolarité

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) délaisse quelque peu sa lutte contre la hausse des droits de scolarité, au profit de l'amélioration de l'enseignement en région.

Un an après le printemps érable, les associations étudiantes membres de la FECQ sont réunies, dimanche, en congrès à Québec, afin de discuter des grandes orientations de la fédération pour l'année à venir.

La présidente de la FECQ, Éliane Laberge, explique que l'une des priorités, cette année, sera de préserver la qualité des cours et services offerts en régions. « Ce qu'on veut éviter, c'est que puisqu'il y a moins d'étudiants dans certains cégeps, leur financement diminue. Donc, ils sont obligés de couper dans certains programmes, de couper dans certains services, ce qui a des impacts sur la décision d'un étudiant de, par exemple, rester au Cégep de Saint-Félicien », précise-t-elle.

Les associations étudiantes prévoient également repenser le système de cote R. La cote de rendement au collégial, ou cote R, est une méthode statistique qui permet de mesurer le niveau de réussite des étudiants du cégep en vue de leur admission à l'université.

La FECQ entend finalement déployer des efforts afin de conserver la formation en soins infirmiers au niveau collégial, que certains souhaitent voir disparaître au profit d'une formation universitaire. Au total, 43 des 48 cégeps de la province offrent ce cours.

La FECQ regroupe 21 associations étudiantes et elle représente plus de 80 000 étudiants.

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