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Saint-Ferréol-les-Neiges : restriction au développement domiciliaire contestée

Saint-Ferréol-les-Neiges : restriction au développement domiciliaire contestée

Un développement domiciliaire est en voie de tourner en bataille juridique à Saint-Ferréol-les-Neiges. La municipalité rencontre une vive opposition dans sa volonté de limiter la construction le long du chemin Abitibi-Price, un chemin forestier privé.

Le maire la municipalité, Germain Tremblay, a présenté jeudi son projet de règlement pour limiter la construction dans ce secteur. Celui-ci prévoit que seulement une vingtaine de lots pourraient être construits sur une possibilité de 135. « C'est un chemin privé qui donne accès à la ressource. C'est une route de gravier, donc ça peut présenter beaucoup d'inconvénients », justifie le maire Tremblay.

Ce dernier ajoute que le propriétaire du chemin, le Séminaire de Québec, ne veut pas d'un développement domiciliaire à cet endroit. Des dédommagements ont déjà été versés à des résidents du secteur en raison des nuisances causées par le développement éolien.

Ainsi, le règlement proposé par la Ville vise à éviter les problèmes à long terme. « On sait que quand tu as obtenu une autorisation de construire, que tu as eu le permis et que tu t'es construit, si tu as à aller frapper à une porte pour te plaindre, ce ne sera certainement pas à la porte du Séminaire. Ce sera à la porte des élus et de la municipalité », affirme le maire Tremblay.

La Ville se retire du dossier

Plusieurs citoyens qui souhaitent acquérir des terrains ne voient pas les choses du même oeil. Ainsi, le projet de règlement de la municipalité a suscité un tel mécontentement que le maire a décidé de faire marche arrière.

Désormais, la Ville laissera les propriétaires se défendre eux-mêmes pour convaincre le Séminaire qu'ils ont le droit de se construire le long de ce chemin privé. Francis Flynn a déjà une maison dans le secteur. Il raconte que la situation crée beaucoup de frustration à l'heure actuelle chez les propriétaires. « Il y a des gens qui sont exaspérés. Tout le monde se dit : on a le droit de construire ou on a pas le droit de construire? On veut vendre ou on ne veut pas vendre », explique-t-il.

Certains citoyens ont formulé des demandes de permis de construction depuis près de deux ans, mais ils attendent toujours une autorisation avant d'aller de l'avant.

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