Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La Commission des droits de la personne critiquée

La Commission des droits de la personne critiquée

Une dizaine d'organismes de défense des droits de la personne demandent au vérificateur général d'examiner la conduite de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).

Ils soutiennent que la commission viole la Charte des droits et libertés de la personne, qu'elle nie les droits des victimes, qu'elle ne mène pas les enquêtes avec diligence et qu'elle ne soutient pas les plaignants comme elle devrait.

L'Association québécoise des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), le Comité des résidents de la Résidence Russell et l'Association des femmes philippines du Québec (PINAY) ont présenté cinq dossiers qui, selon eux, démontrent clairement comment la présidence et la direction des enquêtes et du service des plaintes de la CDPDJ « ont participé de manière diverse et de façon concertée à violer la Charte ».

Ils dénoncent des « conduites erratiques » de l'organisation qui portent préjudice aux droits des citoyens.

Les représentantes de PINAY ont raconté qu'elles ont déposé, en 2008, une plainte au nom de 26 femmes aides domestiques qui soutenaient être exploitées et discriminées par des agences de placement. Ces femmes disent avoir été interrogées de façon très serrée par les enquêteurs de la CDPDJ, alors que les employeurs ne l'ont été que sommairement. Le dossier a été clos quatre ans plus tard et, pendant ce temps, les plaignantes n'ont pas eu accès à l'assistance à laquelle elles auraient dû avoir droit.

Avec les informations de Marie-France Abastado

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.