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Mairie de Laval : l'ex-policier Marc Demers se lance... dans la controverse

Mairie de Laval : l'ex-policier Marc Demers se lance... dans la controverse

Un ancien inspecteur du Service de police de Laval, Marc Demers, a décidé de se lancer à la conquête de la mairie de la Ville, en tutelle officiellement depuis lundi.

Mais, rien ne semble simple dans cette ville depuis quelques mois, et c'est dans la controverse qu'il a lancé sa candidature.

Ses adversaires ne se gênent pas pour dire que M. Demers, du Mouvement lavallois, n'est pas vraiment quelqu'un de Laval, qu'il n'a pas le droit de se présenter à la mairie.

L'article 61 de la loi électorale stipule : « Est éligible à un poste de membre du conseil de la municipalité toute personne qui a le droit d'être inscrite sur la liste électorale de celle-ci et qui réside de façon continue ou non sur le territoire de la municipalité depuis au moins 12 mois le 1er septembre de l'année civile où doit avoir lieu une élection générale ».

M. Demers a vécu plusieurs années à Laval, mais a dû déménager à l'extérieur pour différentes raisons, avant de revenir en janvier. Il a expliqué que son comportement était conforme à la loi électorale, qui spécifie qu'un candidat à la mairie doit résider sur le territoire depuis 12 mois, « de façon continue ou non ». Il a ajouté qu'il avait trois avis juridiques lui donnant raison.

« Certains adversaires mentionnent que je n'habite pas Laval. C'est faux. Et l'avis juridique qui m'a été dit, c'est clair, net et précis. Se présenter à une élection, c'est un droit fondamental dans tout pays démocratique et je rencontre les normes me permettant de me présenter », dit-il.

Son adversaire du Parti au service du citoyen, Robert Bordeleau, n'est pas du tout d'accord. « J'espère que le Directeur général des élections va quand même mettre ses culottes. Je pense qu'on en a assez vu ici à Laval. L'article 61 est très clair, donc qu'il fasse respecter les règlements ».

Le bureau du DGE dit qu'il n'a pas l'intention d'empêcher une candidature. Toutefois, si M. Demers est élu, il entendra toute plainte d'un citoyen qui a des raisons de croire que l'élection n'est pas légale.

Aux dernières élections de Laval en 2009, la candidate à la mairie, Lydia Aboulian, avait obtenu près de 23 % des votes.

Marc Demers est un proche du Parti québécois. Aux dernières élections provinciales, il devait se représenter dans la circonscription de Laval-des-Rapides, mais a dû céder sa place à Léo Bureau-Blouin.

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