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Le commissaire de la GRC réplique aux allégations de harcèlement

Le commissaire de la GRC réplique aux allégations de harcèlement

Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) réplique aux nombreuses allégations de harcèlement ciblant les policiers, affirmant que certains membres ne veulent tout simplement pas collaborer à ses efforts d'éradiquer les comportements violents.

La GRC s'affaire à modifier son style de gestion et réalise des avancées concrètes, a plaidé Robert Paulson, lundi, de passage devant un comité sénatorial chargé d'examiner les allégations de harcèlement et d'intimidation au sein du corps de police.

Le commissaire Paulson s'est toutefois montré sévère envers certains membres ayant fait état de leur plainte publiquement. Selon lui, ces individus refusent, « pour une raison ou une autre », d'adhérer à la mission de l'organisation et veulent emprunter « la voie facile ».

Ces allégations n'ont par ailleurs pas été prouvées, a-t-il poursuivi, se plaignant qu'elles soient pourtant présentées comme la réalité de l'expérience de travail des employés actuels de la GRC, « puisque ce n'est pas le cas ».

Le commissaire Paulson a notamment évoqué les cas de la sergente Caroline O'Farrell, qui a porté plainte pour traitement cruel et rituel d'initiations relativement à des incidents qui auraient eu lieu dans les années 1980, alors qu'elle faisait partie du Carrousel de la GRC.

M. Paulson affirme avoir demandé à Mme O'Farrell s'il pouvait faire quelque chose pour l'aider, mais que cette dernière s'était contentée de le prévenir que si les informations contenues dans la poursuite étaient dévoilées au grand jour, la réputation de la GRC en souffrirait grandement.

Il s'en est également pris au caporal Roland Beaulieu, un agent de la Colombie-Britannique en repos forcé pour stress qui aurait tenté de témoigner, lui aussi, devant le comité sénatorial auquel s'est adressé lundi M. Paulson. Selon lui, l'homme pouvait effectuer son travail de secrétaire « sans difficultés ». Le commissaire l'a directement accusé d'avoir tenté d'extorquer de l'argent à la GRC en échange de son silence.

Plusieurs policiers de la GRC se sont plaints des comportements agressifs et intimidants depuis la sortie, en 2011, de la caporale Catherine Galliford, qui avait publiquement allégué de plusieurs années de harcèlement sexuel.

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