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La Garde côtière réagirait mal à une marée noire

La Garde côtière réagirait mal à une marée noire

Les aptitudes de la Garde côtière canadienne à surveiller et réagir à une hypothétique marée noire sont insatisfaisantes et reposent sur un système dépassé, désorganisé et qui a grandement besoin d'être remanié, indique-t-on dans des évaluations internes menées par le gouvernement fédéral.

Plusieurs recommandations importantes n'ont toujours pas été mises en uvre, malgré la pression exercée sur Ottawa pour s'attaquer aux inquiétudes à ce sujet, à l'heure où le trafic maritime des pétroliers risque de s'accroître au large de la côte de la Colombie-Britannique.

Une version préliminaire d'un rapport de mars 2012 du ministère fédéral des Pêches, dont La Presse Canadienne a obtenu copie en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, souligne que les capacités de réaction à un possible déversement national de pétrole sont nettement inférieures à ce que les ministres prétendent.

Les auteurs du rapport ne mentionnent par ailleurs avoir eu du mal à faire un survol de la situation à l'échelle du pays, puisqu'il n'y a aucune coordination nationale en place, pas plus qu'il existe un inventaire pancanadien. Les données recueillies dans les provinces sont parfois regroupées dans des documents papier, et d'autres fois dans des versions électroniques obsolètes.

L'équipement est certes prêt à être utilisé dans 83 % des cas, mais il est bien souvent âgé de 25 ans, voire plus, lorsqu'il n'est pas complètement désuet ou sur le point de le devenir, souligne-t-on dans le document.

Le rapport déplore également que La Garde côtière, malgré son statut d'organisation, n'ait pas défini ce qu'elle considère comme un niveau de réactivité approprié à ce type de situation pour que son mandat soit rempli.

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