Dimanche s'ouvre le camp d'entraînement des Alouettes de Montréal. Et c'est ni plus ni moins qu'une nouvelle ère qui s'amorce avec la venue de l'entraîneur-chef, Dan Hawkins.
Un nouvel entraîneur qui tranche avec le précédent.
Hawkins a l'enthousiasme contagieux. Sa passion a convaincu le directeur général des Alouettes de lui faire confiance. Aidé peut-être aussi son sens de la formule.
« Cessez de vouloir gagner et soyez un gagnant [...] Ils voulaient nous battre. Nous sommes restés fidèles à nous-mêmes. » Un peu cliché, avoue-t-il, mais ce qu'il vise, c'est l'excellence.
Le tiers des matchs dans la Ligue canadienne se termine avec un écart de quatre points ou moins, a insisté Hawkins, et plus de la moitié des victoires se joue dans les trois dernières minutes. Il faut s'occuper des détails d'abord, la Coupe Grey viendra.
« Je porte attention aux détails.... à ce qu'on fait avec nos yeux, nos mains, nos pieds. Le reste n'est qu'un produit dérivé, la Coupe Grey aussi. »
Gagner? Oui. En réinventant la défensive des Alouettes et les unités spéciales, l'aspect du football canadien où il se sent le moins à l'aise, admet-il. Quant à l'attaque et à son leader, Anthony Calvillo, Hawkins n'efface pas tout. Il s'ajuste.
« Calvillo a eu beaucoup de succès dans cette ligue. Nous voulons donc travailler en équipe. »
Cet entraîneur issu du football collégial américain est un émotif. Et il aime les défis : il a promis d'apprendre le français, mais le temps manque pour celui qui en sera dans moins d'un mois à son tout premier match professionnel au football canadien.
D'après un reportage de Diane Sauvé.