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Meurtre à Londres : mise sur pied d'une force antiterroriste

Meurtre à Londres : mise sur pied d'une force antiterroriste

La Grande-Bretagne s'apprête à lancer une nouvelle force spéciale antiterrorisme pour garder à l'oeil les prédicateurs radicaux et les extrémistes. Cette annonce survient dans la foulée du meurtre sordide d'un soldat britannique en pleine rue, à Londres, mercredi.

L'équipe devra déterminer si de nouveaux pouvoirs ou d'autres lois sont nécessaires pour réprimer les leaders religieux qui tiennent des discours extrémistes et recrutent de possibles adhérents dans les prisons, les écoles et les mosquées.

Le groupe comprendra des ministres chevronnés, le chef de la police de Londres et le directeur du service du renseignement national, le MI5.

L'annonce survient moins d'une semaine après qu'un jeune militaire de 25 ans, Lee Rigby, eut été poignardé à mort par deux hommes dans un quartier du sud-ouest de Londres.

Des leaders musulmans conservateurs ont identifié l'un des deux suspects comme étant Michael Adebolajo, Britannique d'origine nigériane qui se serait converti à l'islam il y a quelques années pour prendre part aux activités organisées par le groupe radical britannique al-Muhajiroun.

La police britannique a arrêté ces derniers jours plusieurs autres suspects en lien avec le meurtre commis à Londres.

Un des suspects arrêtés en 2010 au Kenya

La police kényane a confirmé dimanche avoir arrêté Michael Adebolajo sur son territoire en 2010, le soupçonnant de vouloir y rejoindre les islamistes Shabab.

Adebolajo avait été en contact lors de son séjour avec plusieurs suspects surveillés par la police dans le port de Mombasa. Faute de preuves, il a été libéré et renvoyé au Royaume-Uni après plusieurs jours d'interrogations.

Le porte-parole du gouvernement kényan, Muthui Kariuki, a nié qu'Adebolajo ait été maltraité durant sa détention au pays. Abou Nusaybah, un ami du suspect, avait prétendu le contraire vendredi sur les ondes de la British Broadcasting Corporation (BBC).

M. Kariuki a ajouté que le séjour d'Adebolajo au Kenya n'avait joué aucun rôle dans sa supposée radicalisation. « Le fait qu'un homme soit passé au Kenya il n'y a pas longtemps et finisse par massacrer un soldat britannique à coups de hachoir dans une rue de Londres n'est que cela: un acte dû au hasard », a-t-il affirmé.

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