Il lui aura fallu 12 ans, mais Tony Kanaan a finalement remporté les 500 milles d'Indianapolis. Le pilote brésilien a toujours été dans le coup, et cette fois a été récompensé.
Il a devancé le pilote recrue, le Colombien Carlos Munoz (Andretti Autosport), et le champion en titre de la série Ryan Hunter-Reay (Andretti Autosport).
Chevrolet a gagné logiquement son duel des moteurs contre Honda, plaçant ses voitures aux quatre premières positions, au terme de l'épreuve qui a vu 68 changements de meneurs.
Kanaan a gagné l'épreuve phare du championnat à sa 12e participation. Il avait mené la course (au moins un tour) dans les 7 dernières éditions sans jamais gagner. C'est la 16e victoire de sa carrière en IndyCar.
Une 97e édition à oublier pour Alexandre Tagliani (Bryan Herta Autosport), qui roulait dans le top 10 quand un contact avec le mur l'a obligé à rentrer aux puits au 168e tour. Le temps de réparer la suspension endommagée de la voiture no 98, il est reparti en 27e position avec 3 tours de retard.
Il a été classé 24e derrière Dario Franchitti (Ganassi), qui a percuté le mur à 3 tours de l'arrivée, provoquant la cinquième et dernière neutralisation de l'épreuve.
Kanaan (KV Technologies) venait de prendre la tête à la relance de la quatrième neutralisation, et à la suite de l'accident de Franchitti, il a pu terminer l'épreuve au ralenti, derrière la voiture de sécurité. Savourant son triomphe, essuyant ses larmes sous sa visière.
« Ils devront graver mon laid visage sur le trophée », a-t-il dit en riant, après avoir bu la fameuse bouteille de lait, geste traditionnel réservé au vainqueur du Indy 500.
Le Canadien James Hinchcliffe (Andretti Autosport) a fini au 21e rang, à un tour du vainqueur.
Plus de détails à venir.