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Damas confirme sa participation à la conférence de paix de Genève

Damas confirme sa participation à la conférence de paix de Genève

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a confirmé dimanche l'accord de principe de son gouvernement pour participer à la conférence internationale de paix de Genève.

« Nous pensons que cette conférence internationale sera une bonne occasion de trouver une solution politique à la crise en Syrie », a affirmé le ministre au cours d'une conférence de presse à Bagdad, en Irak.

La conférence, dite Genève 2, a été initiée par Washington et Moscou pour tenter de mettre fin au conflit syrien qui a fait plus de 94 000 morts en plus de deux ans, selon les données de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Elle doit avoir lieu en juin.

L'accord de principe du régime syrien avait déjà été annoncé par la Russie, principal allié de Damas sur la scène internationale.

Participation incertaine des groupes d'opposition

Regroupés au sein de la Coalition nationale syrienne (CNS), les groupes d'opposition au régime de Bachar Al-Assad avaient réclamé vendredi des gestes de bonne volonté de la part du gouvernement syrien avant d'envisager leur participation.

Washington presse les ennemis du régime au pouvoir de s'unir avant cette conférence, mais la coalition est aux prises avec des querelles intestines. Selon certains dirigeants de l'opposition, la CNS pourrait participer à Genève 2 même si la conférence ne risque pas de combler leur principale exigence, soit le départ du président.

Discussions sur la livraison d'armes aux rebelles

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne vont s'efforcer lundi à Bruxelles de trouver un compromis à même de satisfaire Londres et Paris qui souhaitent un assouplissement des restrictions en vigueur sur les livraisons d'armes aux insurgés syriens.

La Grande-Bretagne et la France réclament depuis des mois un allègement de l'embargo européen sur les armes, afin de pouvoir soutenir plus efficacement les rebelles qui tentent de renverser Bachar Al-Assad.

Mais elles se heurtent à une forte résistance de la part de pays comme l'Autriche, la Suède ou la Finlande, qui font valoir que ces armes risqueraient de terminer entre les mains d'islamistes radicaux et d'alimenter le bain de sang et l'instabilité régionale.

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