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Iran : huit candidats pour l'élection présidentielle

Iran : huit candidats pour l'élection présidentielle

Ils seront huit, triés sur le volet, à s'affronter lors de la prochaine élection présidentielle iranienne du 14 juin. Mais ce qui a attiré l'attention ce n'est pas tant les candidats retenus, mais les exclus.

Akbar Hachemi Rafsandjani, non seulement ancien président du pays (1989-1997), mais aussi une des figures historiques de la révolution islamique de 1979, ne sera pas de la course.

La fille de l'imam Khomeyni (le fondateur de la République islamique), Zahra Mostafavi, a demandé guide suprême, Ali Khamenei, d'intervenir et de réintégrer le nom de Rafsandjani dans la liste finale des candidats.

L'autre célèbre exclu est Esfandiar Rahim Mashaïe, poulain du président sortant Mahmoud Ahmadinedjad.

M. Rafsandjani a sévèrement critiqué la décision de son exclusion, mais il s'est rétracté le lendemain en appelant à l'union des forces réformatrices sans toutefois soutenir un candidat.

Hachemi Rafsandjani paierait par cette exclusion sa position lors des dernières élections de 2009. Il avait appelé à prendre en considération des opposants et à libérer des prisonniers politiques. Son fils et sa fille, accusés de soutenir les opposants, ont été arrêtés.

Le président Ahmadinedjad a pour sa part dénoncé l'exclusion de M. Mashaïe et a affirmé qu'il allait demander l'intervention du guide suprême Ali Khamanei pour annuler la décision.

Le Conseil des gardiens de la Constitution chargé de valider les candidatures à l'élection présidentielle a ainsi éliminé les deux candidats qui ont remis en cause l'autorité du guide suprême.

Une centaine de députés proches du guide suprême ont adressé une lettre au Conseil des gardiens de la Constitution leur demandant de disqualifier les deux candidats, jugés « indignes » de se présenter à l'élection présidentielle.

Après cette décision du Conseil des gardiens de la Constitution ont fermé l'élection et laissé le champ qu'aux candidats proches du guide suprême.

Des huit candidats en lice, on retrouve cinq conservateurs, deux modérés et un réformateur.

Les candidats qui semblent avoir le plus de chances sont Saïd Jalili, le négociateur sur le nucléaire, et Ali Akbar Velayati, l'ancien ministre des Affaires étrangères et actuel conseiller du guide suprême.

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