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Chevrette nie les accusations de Cloutier et s'en prend à la commission Charbonneau

Chevrette nie les accusations de Cloutier et s'en prend à la commission Charbonneau

L'ex-ministre péquiste Guy Chevrette nie en bloc les allégations formulées à son sujet par l'ex-organisateur politique Gilles Cloutier devant la commission Charbonneau.

En entrevue à l'émission 24 heures en 60 minutes, Guy Chevrette s'en est aussi pris à certains aspects du travail de la commission.

Guy Chevrette nie avoir « magouillé » avec Gilles Cloutier et nie avoir touché un pot-de-vin dans le cadre d'un contrat de construction d'une route reliant Saint-Donat à Lac-Supérieur au début des années 2000. « J'ai une réputation d'homme franc, d'un homme de parole. J'ai travaillé 25 ans dans la vie politique avec une réputation sans faille et du jour au lendemain quelqu'un vient dégobiller, vomir sur moi, insinue toutes sortes de choses, [dit] des mensonges grossiers. »

Lors de son témoignage, Gilles Cloutier avait notamment déclaré qu'il avait versé un pot-de-vin à Gilles Beaulieu, un ami de Guy Chevrette, alors ministre, pour avoir accès à son bureau. « C'est un mythomane et menteur compulsif. Je nie tout ce qu'il dit », a répliqué M. Chevrette.

Guy Chevrette souhaite aussi que des accusations de parjure soient déposées contre Gilles Cloutier. Sinon, dit-il, il pourrait demander au procureur général du Québec d'intervenir. Selon lui, la commission a « manqué de rigueur » dans la préparation du témoignage de M. Cloutier.

L'ex-ministre sera entendu plus tard par la commission, mais il déplore que la juge Charbonneau ait refusé de l'entendre immédiatement comme il le souhaitait et demande une révision judiciaire de la décision.

M. Chevrette aimerait bénéficier du même traitement qu'André Morrow, qui était venu rapidement s'expliquer devant la commission pour répondre aux allégations selon lesquelles la firme SNC-Lavalin aurait payé une facture de Morrow Communications pour des services rendus à Union Montréal lors de la campagne électorale de 2005. « J'ai le droit à ma réputation, j'ai le droit de me battre », plaide M. Chevrette.

M. Chevrette n'a par ailleurs pas trop voulu s'avancer au sujet de son éventuelle collaboration avec les procureurs de la commission en vue de son témoignage. « Pourquoi je serais complaisant avec quelqu'un qui ne veut même pas que je m'exprime? », a-t-il demandé.

« Je verrais [si je vais m'asseoir avec eux], mais je ne suis pas le genre de gars qui présente l'autre joue », a-t-il conclu.

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