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« On a les outils » - Tagliani

« On a les outils » - Tagliani

Alexandre Tagliani est de retour à Indianapolis, là où il avait obtenu la pole position en 2010. Il explique à Radio-Canada Sports qu'il a les outils pour se battre pour la victoire.

Un texte de Philippe Crépeau

Tagliani et l'équipe BHA ont commencé leur travail de préparation samedi, au premier jour des essais libres qui dureront toute la semaine. Et le premier contact a été encourageant, à cinq jours de « Pole day » (journée de la pole position).

« Il n'y a pas eu beaucoup de changement par rapport à l'an dernier, au niveau technique, pneus, réglages et règlements, on n'arrive pas là à l'aveugle, mais il faut traverser une panoplie de défis avant de te donner la possibilité de prendre le départ. On a la chance de bien faire là », explique Tagliani à Radio-Canada Sports.

Samedi, Tagliani a fait 29 tours, et a réussi son meilleur tour à la vitesse de 352,396 km/h (220.248 mph) pour se classer au cinquième rang de la première journée de travail.

« Nous avons juste fait quelques tours, a ajouté Tagliani sur le site de son équipe. Pour dépoussiérer la voiture. Pour le moment, tout va bien. Nous avons essayé quelques petites choses, et la voiture se comporte relativement bien. L'an dernier, elle réagissait bien dans la circulation, alors nous avons repris là où nous avions laissé, et c'est bon signe pour commencer.

« Il nous faut bien ajuster la voiture à la température de la piste, et tenter de deviner quelles seront les conditions le jour de la pole position (le 18 mai) », a précisé Tagliani.

La 97e édition du Indy 500 sera disputée le 26 mai.

« La dernière fois que j'ai piloté la voiture en configuration super ovale, c'était à Fontana (en 2012). C'est la même configuration que pour Indianapolis, rappelle-t-il à Radio-Canada Sports, et à 20 tours de la fin sur 500 milles, on était en tête. »

Tagliani a alors été trahi par son moteur Honda... et il a abandonné dans les puits.

« Je pense qu'on a les outils pour se bagarrer pour remporter l'épreuve, croit le Québécois. Je ne peux pas donner de garantie. On a un bon ingénieur pour ovale, on a une bonne bagnole, mais il faut traverser les 9 arrêts aux puits et les 3 heures de course. »

Pour se rendre jusqu'à la journée de la course, l'équipe BHA y va prudemment. Tagliani n'a pas tourné dimanche, et il ne tournera pas beaucoup avant mercredi.

Lundi, Tagliani est retourné en piste, et a fait 9 tours (jusqu'à maintenant). Il a tourné à la vitesse de 353,052 km/h (220,658 mph), ce qui a valu de rentrer provisoirement dans le top 10.

Cette semaine de travail va faire du bien à Alexandre Tagliani, qui veut mettre derrière lui un début de saison décevant. Un seul top 10 en 4 courses.

« Je suis content de me concentrer sur l'Indy 500, car je ne savais plus très bien quoi faire. Je vais commencer à aller allumer des lampions à l'église. Je me promène avec des porte-bonheurs, dit-il, sourire en coin.

« C'est dommage de ne pas avoir capitalisé sur de belles opportunités. Mais je suis le style de gars qui va évaluer nos capacités pour le reste de l'année. On a fait 4 courses. On peut revenir dans la course avec un bon résultat. Alors, on ne lance pas la serviette, et je reste optimiste. Si la voiture n'était pas là, je serais maussade. Ce n'est pas le cas », a-t-il conclu.

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