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Les nouveaux vieux rivaux

Les nouveaux vieux rivaux

Les Islanders de New York, l'autre équipe préférée des amateurs de hockey d'Ottawa? C'est du moins l'impression qui s'est dégagée du premier tour des séries.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Car chaque fois que le pointage de la série Penguins-Islanders apparaissait à l'écran géant de la Place Banque Scotia, les huées étaient toujours vives lorsque les Penguins détenaient l'avance.

C'est là le résultat de deux équipes qui se sont affrontées trois fois en quatre printemps, et qui se rencontreront cette année pour une quatrième fois lors des sept dernières saisons.

On ajoutera aussi aux facteurs de haine cette blessure infligée le 13 février par Matt Cooke au défenseur étoile des Sénateurs Erik Karlsson, quand Cooke avait sectionné avec son patin un tendon d'Achille du dernier gagnant du trophée Norris. Le geste de Cooke, impuni par la LNH, aurait pu faire dérailler à lui seul la saison des Sénateurs.

Or, voilà que Karlsson a plutôt bien guéri, qu'il est de retour et que de façon générale, les Sénateurs recouvrent enfin la santé. Jason Spezza pourrait se greffer au groupe pendant le deuxième tour et offrir à Paul MacLean une formation complète pour la première fois depuis des lunes.

Chez les Penguins aussi, la santé revient et Sidney Crosby a retrouvé ses coéquipiers au premier tour. Mais ça n'a pas empêché l'équipe de Dan Bylsma d'en arracher face aux Islanders.

Comme on l'avait dit pour le duel Canadien-Sénateurs, la série pourrait se gagner ou se perdre devant le filet. Du côté américain, c'est l'incertitude avec les difficultés de Marc-André Fleury. Les Penguins ont d'ailleurs terminé la série avec Tomas Vokoun comme homme de confiance.

Du côté canadien, Craig Anderson tentera de poursuivre sur sa lancée, lui qui s'est dressé comme un mur devant le Tricolore. Certains diront toutefois qu'au-delà du barrage moyen de 36 tirs par match au premier tour, le CH a aidé Anderson à bien paraître en dirigeant plusieurs tirs de la périphérie, sans grande circulation devant le filet.

On devine que les Marc Méthot et autres Chris Phillips voudront resserrer les rangs autour de leur gardien. Mais si Anderson vient à bout des Evgeni Malkin, Sidney Crosby et autres Jarome Iginla, il cimentera son statut au sein de l'élite de la LNH à sa position.

7- Sénateurs d'Ottawa (25-17-6) c. 1- Penguins de Pittsburgh (36-12-0)

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