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Arrestation d'Ahmed Abassi : émoi et surprise à l'Université Laval

Arrestation d'Ahmed Abassi : émoi et surprise à l'Université Laval

Le recteur de l'Université Laval, Denis Brière, a convoqué la presse vendredi pour réagir à l'arrestation par le FBI d'Ahmed Abassi, un étudiant en génie chimique de l'Université Laval.

L'homme d'origine tunisienne a été accusé de planifier des actes terroristes aux États-Unis. Son arrestation a eu lieu à New York, le même jour que celles de Chiheb Essaghaier à Montréal, et de Raed Jaser, accusés en avril d'avoir fomenté un attentat contre un train de passagers de Via Rail.

Dans une courte allocution, Denis Brière a exprimé sa surprise et assuré l'entière collaboration de l'université avec les forces de l'ordre pour la suite de l'enquête. « En ce qui concerne l'identité de M. Ahmed Abassi, comme toutes demandes d'informations sur un étudiant à l'Université Laval, nous sommes tenus à la confidentialité des informations personnelles », a-t-il précisé.

M. Brière estime qu'il est déplorable qu'un tel évènement soit survenu, surtout dans un contexte comme celui du 81e congrès de l'Association francophone pour le savoir, qui s'est déroulé toute la semaine à l'Université Laval. Une présentation d'Ahmed Abassi figurait d'ailleurs au programme de l'événement.

Stupéfaction et incompréhension

L'arrestation d'Ahmed Abassi cause également la stupéfaction sur le campus et dans la communauté tunisienne de Québec. L'étudiante en génie, Salma Trid, ne connaissait pas personnellement l'accusé, mais elle ne parvient pas à comprendre les motifs de ses gestes.

« C'est bizarre en tant qu'étudiant avec un aussi bon parcours professionnel et académique, ça reste quand même bizarre. J'ai lu ça sur les journaux, mais je n'arrive pas à comprendre », dit-elle.

Des membres de la communauté tunisienne se réunissent vendredi soir au Centre communautaire Lucien-Borne pour échanger sur cette arrestation.

De son côté, la ministre responsable de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, ne s'inquiète pas outre mesure, mais reconnaît que les autorités doivent désormais faire preuve d'une vigilance accrue. « Je n'ai pas assez d'informations pour faire des commentaires là-dessus. Le terrorisme existe maintenant. On l'a vu surtout aux États-Unis. Il faut toujours être vigilant, je pense. Ça fait partie de la vie actuelle ».

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