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Bangladesh : des fermetures d'usines ordonnées pour des raisons de sécurité

Bangladesh : des fermetures d'usines ordonnées pour des raisons de sécurité

Des dizaines de dépouilles ont été retrouvées mercredi dans les décombres d'un immeuble au Bangladesh, mais la décomposition des corps était à un stade si avancé qu'une analyse génétique sera nécessaire pour les identifier, a indiqué la police locale.

Le bilan des victimes de l'effondrement a atteint les 803 morts. Il s'agit de la pire catastrophe industrielle à se produire dans ce pays.

Les autorités ont par ailleurs commencé, à la suite de protestations, à distribuer des salaires et d'autres compensations aux survivants de l'effondrement.

La délégation de l'Union européenne au Bangladesh a exhorté le gouvernement à « agir immédiatement » pour améliorer les conditions de travail. Les autorités ont fait savoir que le gouvernement avait ordonné, ces derniers jours, la fermeture de 18 usines de textile pour des raisons de sécurité.

La police a indiqué, en fin d'après-midi mercredi, que 803 dépouilles avaient été retrouvées dans les décombres de l'immeuble de huit étages, qui s'est effondré le 24 avril. D'autres devraient en être extirpées dans les prochains jours.

On ignore le nombre exact de personnes qui se trouvaient à l'intérieur du Rana Plaza au moment de la tragédie, mais le Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association a fait savoir qu'un total de 3122 employés, répartis dans cinq manufactures, y travaillaient. Plus de 2500 personnes ont survécu à l'effondrement. L'édifice abritait également plusieurs magasins ainsi qu'une banque.

Le major-général Chowdhru Hasan Suhrawardy, un haut responsable militaire de la région, a mentionné que les tentatives des secouristes pour recouvrer des dépouilles devraient se poursuivre pendant deux ou trois jours supplémentaires.

Par ailleurs, quelque 2000 personnes rassemblées sur un terrain militaire de Savar devaient recevoir leurs salaires, mercredi. Les procédures étaient toutefois ralenties par le fait que plusieurs d'entre elles ne possédaient pas de cartes d'identité, a expliqué l'enquêteur Faruk Hossain.

L'effondrement du Rana Plaza est le pire à être survenu dans le secteur textile, dépassant de loin les incendies qui avaient fait environ 260 morts au Pakistan et 112 autres au Bangladesh.

Associated Press

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