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Nouvelle offensive de citoyens contre le projet Roc Pointe à Lévis

Nouvelle offensive de citoyens contre le projet Roc Pointe à Lévis

Des citoyens du secteur Saint-Nicolas reviennent à la charge pour demander à la Ville de Lévis d'encadrer un projet de développement dans le secteur Roc Pointe et préserver les boisés du secteur.

Le site, comparable en superficie aux plaines d'Abraham, est composée de larges zones boisées près du fleuve. Un promoteur veut y construire 900 appartements, mais les citoyens réclament plutôt la création d'un parc linéaire de cinq kilomètres, d'est en ouest.

Ce n'est pas la première fois qu'un projet dans le secteur se bute à l'opposition des citoyens. Il y a plus d'un an, l'administration Roy Marinelli a tenté de changer le zonage du site pour permettre la construction de 1300 appartements, mais le projet a avorté en raison de la pression des résidents.

Cette fois, la mairesse Danielle Roy Marinelli rétorque qu'elle ne peut rien faire pour empêcher le projet s'il respecte en tout point le règlement de zonage municipal. Gyslain Couture, qui habite le secteur, ne croit pas que la Ville soit impuissante. « On a plus le choix, il n'y a plus rien à faire : je n'accepte pas cette réponse-là! C'est impossible de l'accepter parce que présentement les arbres sont encore là. À ce que je sache, c'est la ville qui octroie les permis pour déboiser, les permis pour construire », dit-il.

Selon Suzanne Lemire, la Ville de Lévis a encore le temps d'agir avant qu'il ne soit trop tard. « On peut développer, mais encore là il faut qu'on cesse aussi de faire des développements où on rase tout. C'est fini ce temps-là. Ici c'est une honte, on est en train de tout dénaturer Saint-Nicolas, c'est à pleurer », se désole-t-elle.

Les résidents affirment qu'ils ne sont pas totalement fermés au développement domiciliaire, mais ils souhaitent un projet plus modeste assorti d'espaces verts. Une pétition comptant plus de 400 signatures a été soumise aux élus lundi soir afin de demander de faire du projet Roc Pointe un exemple de développement durable.

La mairesse Danielle Roy Marinelli rappelle que les terrains sont déjà la propriété de promoteurs. Elle ajoute que la Ville n'a pas les moyens d'acheter toutes les terres boisées qui bordent le fleuve pour les transformer en parc.

Les fonctionnaires étudieront le projet soumis par les résidents et feront des recommandations aux élus.

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