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Les parents d'enfants disparus « ne perdent jamais espoir »

Les parents d'enfants disparus « ne perdent jamais espoir »

La présidente d'Enfant-Retour Québec, Pina Arcamone, soutient avoir reçu de nombreux appels de parents d'enfants disparus qui se réjouissent pour les familles des trois jeunes femmes retrouvées saines et sauves 10 ans après leur disparition à Cleveland, aux États-Unis.

« Ces familles ne perdent jamais espoir d'avoir des nouvelles de leur enfant », précise-t-elle. « Nous avons des dossiers de disparitions qui remontent à 30, 40 et même 50 ans. »

« Les familles ne baissent pas les bras, elles s'accrochent à l'espoir qu'un jour elles recevront des nouvelles de leur enfant. C'est la raison pour laquelle on continue de faire vieillir le portrait de ces jeunes », explique Mme Arcamone.

Un espoir prudent

Les parents demeurent toutefois réalistes sur leur situation et celle de leur enfant. « Ils savent que lorsque les années passent, on a moins de nouvelles et qu'il y a une chance qu'on ne les retrouve pas en vie », explique Mme Arcamone. Les parents veulent tout de même savoir ce qui est advenu de leur enfant.

« Vous savez, c'est l'espoir qui permet à ces parents de se lever tous les jours et de faire face à une autre longue journée de 24 heures sans nouvelle de leur enfant », poursuit-elle.

Malgré l'espoir qui continue d'animer les parents et les familles, ils doivent tout de même faire face à la dépression et au désespoir qui les gagne parfois. La directrice générale d'Enfant-Retour Québec souligne l'importance de l'encadrement pour ces parents. L'organisme les met en contact avec d'autres familles similairement éprouvées en plus de leur offrir des services professionnels.

Enfant-Retour prend le temps de rencontrer les parents au bout d'un certain temps afin de voir s'il y a des choses qu'ils peuvent faire pour relancer l'enquête, récolter de nouvelles informations ou susciter l'intérêt des médias.

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